Un atelier de vulgarisation des recommandations de l’Examen périodique universel (Epu) s’est tenu dans la journée du vendredi 18 novembre 2022 à la salle de conférence de l’auberge Les Abou à Fomboni. En présence du ministre de la Justice, les autorités insulaires, les forces de l’ordre ont durant une journée, pris connaissance des recommandations du troisième cycle de L’Epu en 2019 à Genève.
Le spécialiste en droit de l’Homme, Mohamed Allaoui, a fait un rappel sur l’origine de la mise en place du mécanisme de L’Epu. “En 2005, les Nations-unies ont voté une résolution mettant en place le mécanisme de l’examen Périodique Universel. A travers ce processus chaque État est obligé de participer au cycle de l’évaluation. Donc, le premier a eu lieu en 2009 puis en 2014 et le troisième est prévu en 2029”.
Améliorer la situation des droits de l’Homme
L’ancien président de la Cndhl a fait savoir qu’à chaque fois les Comores prennent des engagements pour l’amélioration de la situation des droits de l’Homme dans le pays.
L’intérêt de L’Epu, c’est, selon Mohamed Allaoui “d’améliorer la situation dans le pays et c’est au profit des citoyens. Donc, tout ce qu’on recommande par exemple améliorer le système de santé, l’accès à la justice, une éducation de qualité...”. Des recommandations qui doivent être mises en œuvre par l’Etat.
“Parmi les 177 recommandations du troisième cycle de l’Examen universel périodique (Epu), le pays a refusé 14 et l’Etat est en train de faire l’évaluation pour mettre en oeuvre ces 163 recommandations pour qu’en 2024 à Genève, l’Etat Comorien puisse s’expliquer comment il a pu les mettre en execution, démontre Mohamed Allaoui.
Après l’atelier avec les autorités insulaires, une autre rencontre avec les organisations de la société civile a eu lieu à la salle multifonctionnelle dans l’après-midi du samedi 19 novembre 2022 toujours pour la vulgarisation des recommandations de l’examen périodique universel.