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Droits de l’Homme I Fin de l’atelier de renforcement des capacités des membres de la Cndhl

Droits de l’Homme I Fin de l’atelier de renforcement des capacités des membres de la Cndhl

Société | -

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Le réseau arabe des institutions nationales des droits de l’Homme en partenariat avec la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndlh) sensibilise sur le renforcement des capacités des membres du Cndhl et les acteurs des droits humains aux Comores. L’atelier prend fin ce mardi 31 août.

 

L’ouverture de l’atelier a eu lieu à l’hôtel Golden Tulip dans la matinée du samedi 28 août en présence du nouveau ministre de la Justice, Djae Ahmada Chanfi, du conseiller juridique du réseau arabe, Ghaffar Al Ali, du directeur adjoint du Centre de formation et de documentation de Nations unies, Anlaou Kaoud, de la présidente du Cndhl aux Comores, Sittou Raghadat Mohamed, et des différentes associations et medias. Le but est de renforcer les capacités sur les droits humains aux Comores.


l’atelier a duré trois jours du 28 au 31 août. Plusieurs thèmes ont été abordés à savoir les différentes lois, les conventions, la constitution comorienne, et la loi qui régit la Cndhl pour pouvoir harmoniser et avoir un point commun afin que la Commission puisse effectuer son plaidoyer partout comme une Cndhl d’un pays qui respecte les droits de l’homme. «C’est un grand honneur pour nous d’être accueillis dans ce noble pays. Le réseau arabe des institutions nationales des droits de l’homme espère apporter son aide aux Comores», indique le conseiller juridique du réseau Arabe des institutions nationales des Droits de l’Homme, Ghaffar Al Ali.


La présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés, Sittou Raghadat Mohamed précise que les pays partagent les mêmes valeurs en matière des droits de l’homme mais les Etats parties prenante doivent adapter ces valeurs en fonction des spécificités de chaque société humaine qui demeure le reflet de sa culture et de sa tradition. «Ceci nous permettra de obtenir le statut A.

Chaque pays dispose de sa propre loi mais chacun doit tenir compte de la définition universelle des droits humains. Nos frères du réseau arabe sont ici pour vérifier si on arrive à la respecter d’une manière authentique telle qu’est elle est indiquée, ainsi que les principes de Paris».Le ministre de la Justice, fraîchement nommé, Djae Ahmada Chanfi appelle les Comoriens à décrire bien la réalité du pays au lieu de la détourner, estimant que le gouvernement à travers la Cndhl s’efforce de faire la promotion des droits de l’Homme et d’en assurer le respect dans le pays.

«C’est incompréhensible quand j’entends des comoriens qui se se plaindre que les Comores bafouent les droits humains, est-ce qu’ils sont conscients de ce qui se passe dans les autres pays ? Rien que pour cela, on organisera les formations et les ateliers qu’il faudra, afin de sensibiliser sur le sujet et être réaliste de ce qu’on dénoncera», a déclaré le ministre.

Nourina Abdoul-Djabar

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