logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Droits de l’homme I Le délégué national évoque des «avancées significatives»

Droits de l’homme I Le délégué national évoque des «avancées significatives»

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

image article une
Bien que des «progrès notables aient été enregistrés», le délégué affirme qu’ «il reste encore beaucoup à accomplir».

 

Dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance des Comores, le délégué aux droits de l’Homme, Youssouf Ismaël, a convié la presse, samedi 9 août, à une rencontre dans son bureau. Objectif : dresser le bilan du respect des droits de l’homme dans le pays, depuis l’indépendance jusqu’à aujourd’hui.
En ouverture, il a salué les « avancées significatives » réalisées en matière de promotion des droits humains, attribuant ces «progrès» aux «efforts considérables du gouvernement». Parmi les exemples cités, figure l’inauguration récente du nouveau quartier réservé aux femmes et aux mineurs à la maison d’arrêt de Moroni. «Ce nouveau bâtiment répond aux standards internationaux : accès à l’eau potable, sanitaires dignes et conditions de couchage améliorées», a-t-il précisé.


Le délégué a rappelé qu’en 2001, sous le régime dit «Azali 1», «les Comores se sont engagées à rejoindre divers organismes internationaux de défense des droits de l’homme». Il a rappelé que c’est également à cette époque que la Délégation nationale aux droits de l’homme, auparavant rattachée à la présidence de l’Union, a été placée sous la tutelle du ministère de la Justice. Dans le même registre, il a évoqué la ratification par les Comores de conventions contre la traite des personnes, suivie de la promulgation par le chef de l’État de la loi correspondante et de la mise en place des textes d’application. Concernant les agressions sexuelles, il a indiqué que les données recueillies par les cellules d’écoute montrent une baisse notable des cas signalés. À propos de la peine de mort, il a souligné que, si elle est abolie dans de nombreux pays, elle figure encore dans le code pénal comorien.

En matière d’éducation, il a mentionné les «observations positives» formulées lors de l’Examen périodique universel de mai 2024 à Genève, tout en rappelant que « plusieurs recommandations restent à mettre en œuvre». Conscient que des défis persistent, Youssouf Ismaël s’est dit confiant qu’ «avec l’appui du gouvernement, de nouvelles avancées sont possibles». Il a enfin annoncé que la délégation travaille à l’élaboration d’un «plan d’action», destiné à «définir les priorités et les étapes à franchir pour renforcer le respect des droits de l’homme dans le pays».

Commentaires