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Droits de l’Homme I Le réseau arabe «prêt à accompagner» la Cndhl

Droits de l’Homme I Le réseau arabe «prêt à accompagner» la Cndhl

Société | -   Elie-Dine Djouma

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Le président de la République a reçu, le vendredi 20 mai dernier au palais de Beit Salam, le réseau arabe des institutions des droits de l’Homme. Une délégation était en mission dans le pays pour appuyer la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl). La délégation arabe dit avoir été “satisfaite” de sa mission…

 

La délégation du réseau arabe des institutions des droits de l’Homme a été reçue vendredi, 20 mai dernier, par le chef de l’Etat, Azali Assoumani. Elle a été conduite par sa présidente Maryam Abdullah Al-Attiyah. L’entretien avec le président a eu lieu en présence de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndhl). A la sortie de la réception, la présidente de la Cdlh, Sittou Raghadat Mohamed a déclaré à la presse que “la présidente du réseau arabe des droits de l’Homme, qui est en même temps la présidente de la commission des droits de l’Homme qatarie est venue prospecter la Cndhl pour voir si on respecte les normes de base des Principes de Paris”.

“Un combat du chef de l’Etat”

Selon toujours Sittou Raghadat Mohamed, le chef de l’Etat a été très ouvert quant à notre rencontre. “Il s’est personnellement engagé à continuer à soutenir la Cndhl afin qu’on puisse accéder au statut A”, a-t-elle confirmé. Dans le même sens, Maryam Abdullah Al-Attiyah a renchéri que “nous avons été bien reçus par le président de la République des Comores. Il s’est montré enthousiasmé de soutenir les activités de la commission”, avant d’ajouter que “c’est un honneur pour nous d’avoir eu cette assurance et sommes également heureux d’être venu aux Comores. Nous avons transmis au président l’objectif de notre mission, que nous espérons la réussir”.
La mission du réseau arabe des institutions des droits de l’Homme “est venue s’enquérir de la loi de la Cndhl. Elle l’a corrigée là où il fallait après l’avoir longuement lue et examinée”.


Cela après, selon toujours Sittou Raghadat Mohamed, avoir rencontré les autorités politiques locales notamment le ministre de la Justice (Lire notre édition du vendredi 20 mai dernier, Ndlr), celui des Affaires étrangères, leur collègue de la Santé avant de rencontrer le président de l’Assemblée nationale pour plaider la cause de la Cndhl : notre institution doit être au même rang que les autres Commissions des droits de l’Homme du monde.Pendant que la délégation de Maryam Abdullah Al-Attiyah s’apprête à quitter Moroni, le vendredi, le même jour la Cndhl devrait annoncer ses perspectives des années à venir. “Nous allons sensibiliser la population pour qu’on ait la même interprétation de la loi, du respect des droits de l’Homme pour qu’on sache que sa réussite constituera une aubaine pour faire de notre pays un havre de paix”, a dit Sittou Raghadat Mohamedn.

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