Une vidéo poignante circule actuellement sur les réseaux sociaux, mettant en scène la lutte acharnée de la famille Adamjee, contrainte de vivre dans la rue depuis deux ans à la suite de leur expulsion de leur résidence à Moroni-Ambassadeur.
Un appel vibrant à la solidarité
Dans cette vidéo, la fille aînée de la famille Adamjee implore le retour de leurs biens personnels, notamment leurs vêtements et ustensiles, ainsi que la libération de leur marchandise toujours retenue dans leur ancienne maison. La famille Adamjee a été confrontée à cette situation en raison de la mise aux enchères de leur maison par une banque locale, conséquence d’un retard de remboursement de leur dette hypothécaire. Cette tragédie a laissé quatre enfants sans abri, dont un garçon de neuf ans, deux filles et un frère cadet. Durant ces deux années de calvaire, la famille dit avoir pu survivre grâce au soutien de généreux amis, mais aujourd’hui, elle lance un appel vibrant à la solidarité de la communauté pour demander à la justice de statuer sur leur sort.
Car l’affaire n’est en effet pas tout à fait tranchée au niveau de la justice. Lors de cet appel à la solidarité, une amie proche de la famille a révélé avec une voix tremblante les nombreuses escroqueries auxquelles la famille a été confrontée de la part de prétendus bienfaiteurs qui promettaient de les aider à résoudre leur problème. Les montants en jeu s’élèvent de 750 000 à 1 million de francs comoriens, un fardeau supplémentaire pour une famille déjà en détresse.
Le premier recours en justice des Adamjee avait été en leur faveur, mais la banque avait interjeté appel, mettant fin à leur bref moment de soulagement. En attendant une décision finale dans le cadre de leur dernier recours, ils continuent de vivre dans le désespoir le plus total au cœur de la capitale. Leur histoire a suscité une vague d’indignation et de solidarité parmi, de nombreuses voix appelant à « une résolution rapide et équitable de cette affaire par la justice ». L’affaire est tranchée par les tribunaux. Elle est portée actuellement « devant la chambre judiciaire de la Cour suprême », selon nos informations.