Dans ce quartier, les riverains sont sur le qui-vive. “Nous sommes très attentifs, surtout que des fois, il ne pleut pas ici, mais nous voyons la rivière couler parce qu’il pleut dans la forêt. Les rivières débordent et l’eau arrive jusqu’ici. Quand il pleut dans les environs, il n’y a aucun impact, c’est lorsqu’il pleut là-haut que la rivière coule”, a expliqué le colonel Ismael Mouigni Daho avant d’appeler la population, en particulier, les parents, à “surveiller de près les enfants qui vont jouer dans la rivière et qui peuvent à tout moment être emportés”.
Le patron de la sécurité civile a montré que son service a sensibilisé la population locale sur les dangers qu’elle court surtout les enfants. “Nous avons fait des efforts en vain. Nous avons creusé des fosses pour empêcher l’eau d’aller loin mais l’eau qui arrive de la forêt emporte avec elle de la terre et les fosses sont pleines. Donc ce n’est pas la solution pérenne”, avance-t-il.
Absence d’une solution pérenne
Une étude a été faite avec les riverains et des experts de Un-habitat et plusieurs solutions sont envisagées parmi lesquelles, la récupération de cette eau dans le but de l’utiliser, ou bien la canalisation de celle-ci vers la mer.
Les deux cas nécessitent des études scientifiques car si nous voulons recueillir l’eau, il faut déjà réfléchir aux citernes et à la gestion de celles-ci quand elles seront pleines. Pour le deuxième cas qui concerne la canalisation vers la mer, on doit étudier l’impact environnemental, a indiqué Mouigni Daho.
Le colonel soulignera tout de même que les études sont en cours car ce souci ne concerne pas uniquement le quartier de La Coulée, mais également d’autres quartiers sensible de la capitale, à savoir, Madjadju, Bodoni, et Hamramba.
“Il va falloir voir comment gérer ces problèmes de débordement d’eau qui affectent la population”, soutient le directeur général de la sécurité civile. Le colonel Mouigni Daho appelle les riverains à être attentif, sachant qu’ils sont avertis et vivent cette situation.
“Nous sommes attentifs pour l’apparition d’un éventuel risque majeur pour intervenir, si on donne l’alerte. Ce n’est pas prudent de laisser les enfants jouer dans les rivières”, fait-il savoir avant d’ajouter que “nous n’avons actuellement aucune solution pour empêcher l’eau de couler car les tentatives faites dans le but d’éparpiller l’eau dans plusieurs sens restent sans succès”.
Pour le moment le patron de la Dgsc conseille à la population riveraine d’être vigilante en attendant une solution pérenne.