Suite aux inondations subies par les habitants des régions de Hambu et Bambao ces derniers mois, la Direction générale de la sécurité civile (Dgsc) et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) ont lancé une campagne de curage et de nettoyage le vendredi 21 juin dernier à Mitsudje. Celle-ci s’est traduite par la mise en place de travaux d’urgence visant à pallier les dégâts causés par les inondations dans sept localités. Ayant commencé à Mitsudjé, ces travaux vont se poursuivre dans les autres localités comme Bangwa, Mdjwaezi, Djumwashongo dans le Hambu, puis Mapvinguni, Mde et Nyumadzaha dans la région de Bambao. «L’objectif de cette visite est de lancer les travaux d’urgence, notamment le curage et le nettoyage des lits de rivières suite aux dégâts engendrés par les inondations des mois de mai et de juin», a déclaré le directeur général de la sécurité civile, le colonel Abdallah Rafick. Ce dernier a ainsi souligné l’engagement du gouvernement national à travers ses partenaires : «Nous tenons à remercier toutes les parties prenantes pour l’intérêt qu’elles portent à cette initiative, plus particulièrement le Pnud pour son appui financier et technique constant, sans oublier la société Crgb pour sa disponibilité, sa flexibilité ainsi que sa créativité».
Ces travaux, soutenus par l’État, s’étendront sur une durée de quarante-cinq jours et s’élèvent à un montant de 76 millions de francs comoriens, totalement financé par le Programme de développement des Nations unies. «Nous avons préféré commencer ici à cause des événements récents. Le personnel du ministère de l’Aménagement du territoire, la société Crgb, et la société civile nous accompagneront dans cette mission», a confié l’analyste des programmes de gestion de risques du Pnud, Anliya Ahmed. Les fortes pluies qui se sont abattues au sud de Ngazidja le 26 avril, celles du 19 mai et les plus récentes du dimanche 16 juin, ont causé d’innombrables dégâts. En emportant des cailloux et de la boue, les eaux des rivières débordées ont rendu certains foyers inhabitables. Des familles, notamment de Bangwa la Hambu et Mdjwayezi, ont perdu leurs maisons.