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Décès de Moustoifa Ibouroi I La localité de Kandzile défend «l’innocence» présumée de l’inculpée

Décès de Moustoifa Ibouroi I La localité de Kandzile défend «l’innocence» présumée de l’inculpée

Société | -   Mariata Moussa

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En martelant «l’innocence de l’inculpée», Ahamada Moustakim a soutenu devant la presse, que cette femme accusée d’être à l’origine du décès de Moustoifa Ibouroi ne pouvait en aucun cas en être l’auteur. «Fatima Ibouroi a était l’unique personne qui s’occupait réellement de la victime», a-t-il souligné avec insistance.

 

Après l’avocat, la localité d’origine de la supposée auteure du meurtre de Moustoifa Ibouroi a tenu une conférence de presse, le dimanche dernier, pour apporter son soutien à l’inculpée Fatima Mdahoma. A la place publique de Kandzile, les conférenciers ont rejeté en bloc ces accusations et tout lien entre cet acte et leur village. Premier à intervenir, le notable Ahamada Moustikim a déclaré que «leur village n’a jamais été associé à un meurtre. Cela ne s’est jamais produit dans notre village et ne va pas commencer maintenant. Nous sommes certains de l’innocence de cette jeune femme, car son comportement et l’éducation qu’elle a reçue ne permettraient pas qu’elle agisse de la sorte». Le notable a ajouté que «cela est une pure invention, une vilaine calomnie orchestrée pour salir notre village».


Pour sa part, Ahamada Moustakim a abondé dans ce sens et a soutenu que la femme accusée d’être à l’origine du décès de Moustoifa ne pouvait en aucun cas en être l’auteure. «Fatima Ibouroi a était l’unique personne qui s’occupait réellement de la victime, bien que son âge ait atteint plus de cent ans et son état de santé était vraiment dégradé, en aucun cas, elle ne serait tenté de mettre fin à ses jours car il était l’unique seul parent», a-t-on expliqué. «Moustoifa Ibouroi (la victime, Ndlr) a quitté la localité à l’âge de 63 ans, à l’époque d’Ali Soilihi, pour se rendre à Mwali où il a passé plusieurs décennies. Il y a six ans que Fatima est partie le chercher pour lui ramener au village pour qu’elle puisse enfin avoir un parent, un pilier de sa famille», a relaté ce notable. Intervenant au nom des jeunes du village, Ali Chanfi a dénoncé «la propagation des fausses informations sur les réseaux sociaux».


Selon lui, les gens qui propagent «la fausse rumeur d’un meurtre commis par un ressortissant de Kandzile», manifestent une volonté délibérée pour dénigrer leur village. «Ces faits de meurtre ne ressemblent pas à Fatima Ibouroi, c’est notre mère à tous, qui ne pourrait jamais commettre un acte aussi effroyable», a déclaré Ali Chanfi.

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