Un dernier hommage a été rendu hier mercredi 19 mars à Said Abdou Salime. L’ancien secrétaire général du ministère de l’Economie a été inhumé dans sa ville natale de Ntsaweni en présence d’une foule immense, de nombreuses hautes autorités de l’Etat, cadres de l’administration et d’éminentes personnalités du secteur privé. «C’est un vrai cadre, un ami et un technicien loyal», a réagi Houmed M’saidie qui a eu à travailler, à de nombreuses reprises, avec le défunt. Said Abdou Salime a eu à piloter de nombreux travaux dont la préparation et l’organisation de la Conférence des partenaires au développement (Cpad) en décembre 2019 à Paris.
«Il a beaucoup travaillé avec humilité, efficacité et discrétion», a ajouté le directeur de cabinet du chef de l’Etat chargé de la Défense, Youssoufa Mohamed Ali. «Il était un cadre attentionné et un fin connaisseur des dossiers», a souligné l’ancien ministre des Finances, Souef Kamalidini. L’ancien haut fonctionnaire a eu droit à tous les éloges, peu avant la prière mortuaire dirigée par le Cadi Said Mohamed Athoumane, «en raison de son engagement pour son pays, son professionnalisme» et surtout «son humilité».
Les hommages se sont multipliés au lendemain de l’annonce de son décès le 15 mars dernier à Dar Es Salam. «Un homme qui a consacré sa vie et tout son savoir au service de son pays sans jamais prendre le temps de se reposer, il nous manquera énormément», a indiqué l’ancien de député de Moroni-Nord, Ibrahim Mohamed Soulé qui a travaillé avec l’ancien secrétaire général dans de nombreux travaux techniques.
«L’engagement et le dévouement»
«Haut fonctionnaire au ministère de l’Économie, il a su, tout au long de sa carrière, incarner l’engagement et le dévouement», a souligné l’ancien ministre de la Justice, Abbas Mohamed Elhad, qui a loué «sa capacité à unir les forces et à transcender les barrières administratives a grandement contribué à l’avancement de plusieurs dossiers». La principale organisation patronale des Comores (Nouvelle Opaco) a rendu hommage à «un grand commis de l’État qui a consacré sa vie à l’administration de notre pays». (Lire notre édition du mardi 18 mars). Said Abdou Salime laisse derrière lui une veuve et quatre enfants.