Les vendeurs de Volo volo refont surface malgré les mises en garde émises de la mairie. L’autorité municipale avait procédé, il y a, à peine quelques semaines, à une opération de nettoyage sur toute la capitale. Au cours de cette opération, il était question d’enlever les parasols et les étalages de fortune se trouvant le long des trottoirs de Volo volo et de toute la capitale pour assurer une circulation fluide des automobiles tout en assurant la sécurité des piétons.
La mairie de Moroni a été donc obligée de dégager tous les vendeurs se trouvant sur les trottoirs jusqu’à ce qu’elle puisse leur trouver un endroit adéquat.Au cours de ces derniers jours, les zones étaient quasiment désertes. Mais, à peine chassés, les vendeurs ont retrouvé leurs vieilles habitudes.Ils poursuivent leurs activités sur les trottoirs. D’aucuns attendaient un compromis avec les responsables de la Mairie. Mais celle-ci fera savoir «qu’aucune autorisation n’a été délivrée à ces commerçants».
Site Grimaldi
Joint au téléphone, le maire par intérim nous fait savoir que : «premièrement, nous nous ne sommes pas mis d’accord à une reprise d’activités des commerçants sur les trottoirs. Même eux sont au courant de cela. Deuxièmement, nous avons déjà identifié un endroit convenable pour les vendeurs qui est le site de Dubaï (à Grimaldi tout près de la Banque centrale des Comores»).
Abdullah Saad précise que «toute personne qui voudra s’y installer doit se présenter pour voir si vraiment il a le statut de vendeur. Et, à partir de là, nous allons lui délivrer l’autorisation et lui faciliter les procédures d’obtention d’un document qui lui permettra d’avoir un statut de vendeur à cet endroit».
Il a ajouté que «la chambre de commerce prendra le relai pour assurer ses démarches.
Et, à partir de là, on ne fera qu’exécuter le document qui sera signé par la chambre de commerce qui prouve que la personne exerce effectivement ses activités officielles. Pour nous, ces vendeurs sont des Comoriens comme nous. Nous travaillons pour eux. Nous ne voulons que leur bien. Mais nous voulons mettre fin au désordre dans la capitale. Jusqu’àlors on n’a pas du tout autorisé ces vendeurs de se réinstaller sur les trottoirs», a-t-il rappelé.