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Développement communautaire I Buuni ya Hamahame devrait avoir son réseau d’eau dans deux mois

Développement communautaire I Buuni ya Hamahame devrait avoir son réseau d’eau dans deux mois

Société | -

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La communauté de Buuni ya Hamahame s’est liée à la Sonede pour construire son réseau d’adduction d’eau. Les travaux de ce réseau sont évalués à 24 millions de francs, dont 14 issus de la Sonede, et les 10 autres mobilisés par la communauté. Le chantier devrait être exécuté en deux mois.

 

Un protocole d’accord sur un projet d’adduction d’eau a été signé entre deux associations de Buuni ya Hamahame et la Sonede (Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux), le dimanche 30 avril, au cours d’une cérémonie qui avait réuni des autorités publiques, des notables et une foule d’habitants de Hamahame.
Selon Isamael Mdahoma, le président de Romf, l’une des associations signataires, les travaux de ce réseau sont évalués à 24 millions de francs, dont 14 issus de la Sonede, et les 10 autres mobilisés par la communauté. Le chantier devrait être exécuté en deux mois.


Soundi Goulam, le directeur général de la Sonede, a, dans son discours, donné d’amples détails sur ce projet, qui devra profiter à six localités. «Buuni a manifesté l’intérêt de lancer ces travaux en trois phases : en premier l’adduction d’eau depuis Mbeni jusqu’à la station, puis sa distribution de la station vers Bouni, ensuite la ramification du réseau dans les quartiers de la ville», a-t-il expliqué.


Et d’annoncer ensuite «la construction des trois bornes fontaines qui vont faciliter la ramification du réseau». Le Dg de la Sonede a aussi abordé le sujet de la facturation de cette eau, en informant sa future clientèle de la disponibilité des «nouveaux compteurs intelligents STS de prépaiement, semblables à ceux de l’électricité».
De l’eau, il y en aura bientôt à satiété dans le Hamahame, a promis de son côté Ibrahim Himidi, le directeur de cabinet du ministre des Finances. Il a en effet fait savoir que le ministère cherche des financements auprès de l’Arabie saoudite pour «ramifier» ce réseau d’eau au reste de la région. Un projet d’un coût total de 7 millions d’euros (près de 3,5 milliards de francs), qui devrait «réduire les cas de typhoïde», mais aussi « lutter contre le chômage » et «augmenter le budget d’Etat».

Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)

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