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Développement de la recherche aux Comores I Vers la mise en place d’une base de données

Développement de la recherche aux Comores I Vers la mise en place d’une base de données

Société | -   Mhoudini Yahaya

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La base de données qu’entend mettre en place l’Inrape, le Cndrs et l’Udc devrait constituer un écosystème permettant également aux partenaires techniques et financiers impliqués dans la recherche d’avoir accès à une source d’informations sur la recherche aux Comores, facilitant ainsi leur collaboration aussi bien à l’échelle nationale qu’internationale.

 

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, la pêche et l’environnement (Inrape), en collaboration avec l’Université des Comores (Udc) et le Centre national de documentation et de recherche scientifiques (Cndrs), a organisé un atelier le jeudi 19 octobre à la faculté des sciences et techniques de l’Udc, consacré à la présentation des travaux en cours pour la création d’une base de données sur la recherche aux Comores. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du soutien au développement de la recherche en Union des Comores, via le projet Comores recherche, innovation et technologies (Crit).


La réunion technique a réuni la directrice générale adjointe de l’Inrape, le directeur général du Cndrs, l’administrateur de l’Udc et l’attaché de coopération de l’ambassade de France aux Comores. Tous ces participants ont souligné l’importance de sensibiliser nos chercheurs pour leur expliquer l’utilité d’un tel outil.

L’importance de sensibiliser nos chercheurs

Dans le but de renforcer les acteurs de la recherche, le Fonds de solidarité pour les projets innovants (Fspi) s’emploie à mettre en place une base de données orientée web pour recueillir des informations sur les acteurs de la recherche, y compris les laboratoires, les unités de recherche existantes, les chercheurs avec leurs publications, domaines et axes de recherche, ainsi que les projets tuteurés, à l’échelle nationale. Il vise par ailleurs à recenser la diaspora scientifique.

Dr Irchad Ahmed, chef du département d’hygiène et de salubrité des aliments à l’Inrape, a reconnu que l’absence de données sur la recherche comorienne et ses acteurs constituait un handicap non seulement pour définir une politique de recherche, mais aussi pour promouvoir la visibilité de la recherche comorienne aux niveaux national et international.
À l’issue des échanges avec les représentants des institutions impliquées dans la recherche qui ont assisté à l’atelier, il a été convenu que le dispositif de collecte et de traitement des données devait être maintenu, renforcé et géré de manière efficiente.

Cela contribuera à la création d’un réseau interconnecté de bases d’informations destinées aux parties prenantes de la recherche aux Comores. Dr Irchad Ahmed, qui est également le responsable technique de l’équipe chargée de la mise en place de la base de données, a expliqué que cette base de données servirait à créer un écosystème permettant aux partenaires techniques et financiers impliqués dans la recherche d’accéder à des informations sur la recherche aux Comores, ce qui faciliterait leur collaboration, tant au niveau national qu’international.

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