Le comité de pilotage de la ville de Tsidjé a tenu un atelier de deux jours axé sur «le développement durable» de leur ville, et sur la restitution d’autres études déjà réalisées, hier mercredi au foyer de la ville. Au nom de la gouverneure de Ngazidja, le délégué à l’urbanisme Moustoifa Mohamed, a ouvert les travaux en présence du représentant local de l’Organisation Internationale de la Francophonie, Marcel Kodjo Klassou, des cadres de la région d’Itsandra, entre autres.
Depuis 2017, la ville de Tsidjé a élaboré et adopté un Plan de développement local (Pdl) de 65 axes qui s’alignent sur les 17 objectifs du développement durable (Odd) à l’horizon 2030. Le comité local est entré en contact avec l’Oif pour un appui financier et technique.
Le représentant de l’Oif, Marcel Kodjo Klassou, a exprimé la disponibilité de l’Oif à appuyer le développement des villes et villages qui manifestent leur volonté de s’investir au profit des populations dans les secteurs vitaux. «En tenant compte des priorités de cette ville, nous avons validé son plan de développement local et entériné une feuille de route. Car il est primordial de décliner les objectifs du présent Pdl aux 17 axes des Odd, pour parvenir à une banque de projets», a expliqué Marcel Kodjo.
Un projet bénéficiaire d’un co-financement
Aucun financement en nature n’a été alloué par le partenaire pour le projet. Mais seulement des contributions financières. Les quelques 30 à 60 mille Euros alloués par l’Oif ne sont que des financements pour des projets pilotes permettant l’exécution des projets de terrain, selon Klassou Kodjo qui parle d’un co-financement. «Seul le document de planification en cours définira la globalité du budget qu’aura besoin cette ville et la mise en œuvre de son plan de développement local», a-t-il clarifié.
Le président du Comité de pilotage, Salim Ali Dine, a fait savoir que 25 priorités à court terme ont été identifiées sur les 65 axes pour soutenir des actions qui pourraient améliorer les conditions de vie des habitants.Deux sont déjà engagées. «Un projet sur l’autonomisation financière de la femme et un autre sur l’électrification solaire d’une grande partie de la ville, le poste de santé, les deux grandes mosquées, la bibliothèque, l’hôtel de ville et 140 lampes solaires destinées à l’éclairage public» a-t-il éclairé.
. «Les responsables des communes de la région présents devront eux aussi réfléchir et penser à l’élaboration de leurs plans de développement déclinés en projets concrets au profit de leurs habitants respectifs», a conclu Salim Ali Dine.
Hamidou Ali
