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Développement durable I Mangroves d’Ikoni : le début du plan de restauration

Développement durable I Mangroves d’Ikoni : le début du plan de restauration

Société | -   Adabi Soilihi Natidja

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Ce projet vise, selon le ministre de l’Environnement, à promouvoir la protection et la préservation des mangroves dans le sens qu’ils jouent un rôle très important pour notre zone côtière fragile et de résilience écologique de nos côtes face aux aléas climatiques tels que les cyclones, les tsunamis et la montée des océans.

 

La cérémonie de lancement officiel du projet de restauration et exploitation durable des mangroves s’est tenue mercredi 14 septembre en présence du ministre de l’Environnement, Houmed M’saidie, de l’ancien président de l’île autonome de Ngazidja Mohamed Abdoulwahab, des directeurs généraux, et des hauts cadres de la région de Bambao Ya Mbwani qui ont été accueillis par le maire de ladite région Ismaël M’madi.L’objectif de cette journée est, selon le président de l’association pour la protection des mangroves d’Ikoni Mousran Gaston Alfred Fontaine, d’implanter les types de mangroves manquants à Ikoni pour que le site puisse être la vitrine des écosystèmes des mangroves du pays.


“Aux Comores, nous disposons de 9 types de mangroves alors qu’au niveau international ils sont au nombre 12. A Ikoni, nous disposons de 5 types de mangroves. Ce qui fait que l’Etat comorien considère la ville d’Ikoni étant le site mère des écosystèmes des Comores. Ainsi, on est venu implanter 4 autres types en complément des 9 aux autres”, a –t-il indiqué, mettant l’accent sur les objectifs de l’association qui est de faire en sorte que «notre ville soit une ville de l’économie des Comores et au niveau des Comores surtout que c’est la première fois que la pisciculture est pratiquée dans le pays par des jeunes sortants de l’Université des Comores”.

Ikoni, vitrine des écosystèmes

À l’occasion, le ministre de l’Environnement, Houmed M’saidie, a, en effet, fait savoir que “notre pays se trouve dans la région de l’Océan Indien qui abrite le deuxième triangle de la biodiversité récifale au monde. Nos écosystèmes côtiers sont classés parmi les 43 régions marines prioritaires de la planète, en raison de leurs spécificités biologiques. Nos forêts figurent parmi les 200 biomes mondiaux les plus importants dans le monde”. Et de préciser que “ce sont toutes autant de raisons qui doivent nous encourager à persévérer davantage dans la protection, la préservation du patrimoine commun que sont les mangroves”.


Selon toujours le ministre de l’Environnement, “les mangroves sont des écosystèmes côtiers qui jouent un rôle important à la fois de stabilisateurs efficaces pour notre zone côtière fragile et de résilience écologique de nos côtes face aux aléas climatiques tels que les cyclones, les tsunamis et la montée des océans. Elles assurent aussi un rôle important sur le développement socio-économique en prodiguant aux communautés locales des ressources importantes aussi bien halieutiques qu’énergétiques”. Et que “c’est dans ce sens que leur dégradation rapide est préoccupante dans la mesure où elles offrent un ensemble de services essentiels à la survie et au bien-être de la population”.

Au terme de la cérémonie, un vibrant hommage à l’endroit de l’ancien président de l’île autonome de Ngazidja, Mohamed Abdoulwahab a été rendu par le maître de cérémonie Mohamed Abdou Mbechezi pour avoir été, selon lui, “le premier à avoir eu l’idée de valoriser le Nkwabe en y ramenant le poisson tilapia”. Une séance de plantation de palétuviers s’en est suivie.

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