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Développement durable I Un accord devrait être signé entre les Comores et l’Italie

Développement durable I Un accord devrait être signé entre les Comores et l’Italie

Société | -   Sardou Moussa

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Les objectifs visés par cet accord ont à voir avec les ressources en eau et les écosystèmes liés à l’eau, les énergies renouvelables, les modes de consommation et de production durables, la lutte contre le changement climatique mondial, la désertification, la dégradation des sols et la perte de la biodiversité, ou encore le renforcement des capacités pour la mise en œuvre des Omd.

 

Le ministère comorien de l’Agriculture, de la Pêche et de l’Environnement devrait, en marge de la Conférence de Sharm-el-Sheikh sur le changement climatique (Cop27), signer un Protocole d’accord sur la coopération dans le domaine du développement durable. Un mémorandum d’entente ainsi que des notes verbales à ce sujet ont déjà été échangés entre l’ambassade d’Italie à Dar-es-Salam et le ministère comorien des Affaires étrangères et de la Coopération. Cet accord devrait «renforcer la coopération bilatérale pour le développement durable», en se conformant aux multiples conventions internationales sur le climat et les objectifs de développement durable (Odd).

Le renforcement de la résilience au changement climatique

Les objectifs visés par cet accord ont à voir avec les ressources en eau et les écosystèmes liés à l’eau, les énergies renouvelables, les modes de consommation et de production durable, la lutte contre le changement climatique mondial, la désertification, la dégradation des sols et la perte de la biodiversité, ou encore le renforcement des capacités pour la mise en œuvre des Omd.


En vertu de cet accord, les deux pays ont prévu de coopérer sur le renforcement de la résilience au changement climatique, la collecte, l’analyse et la diffusion de la méthodologie permettant d’observer et de mesurer l’impact du changement climatique sur les secteurs potentiellement vulnérables. Ils le feront aussi sur l’amélioration de l’évaluation des risques et de la gestion des catastrophes, de la protection de la biodiversité et de la réduction de la dégradation de l’environnement, ou encore l’élaboration de campagnes d’éducation et de sensibilisation du public sur le changement climatique mondial et le développement durable.D’autres initiatives pourraient être inclus dans ce protocole, tels que des projets, programmes et activités d’assistance technique ou de transfert de technologies privilégiant les universités et les organismes de recherches scientifiques.


Un «Comité Mixte» de mise en œuvre de ces projets devrait voir le jour dans les 30 jours suivant la signature du document par les deux parties. Ce dernier devrait «fournir les orientations générales, guider les activités de coopération et prendre les décisions pertinentes pour leur mise en œuvre».Il est aussi dit que ce protocole ne devrait «entraîner de nouvelles charges ou des charges accrues pour les finances publiques» des deux pays, mais que «tous les coûts liés aux activités, y compris les programmes, projets relevant du présent MdE seront» quand-même «à la charge des parties, conformément à leurs législations nationales respectives, dans la limite de leur budget ordinaire disponible».
Reste à voir comment.

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