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Eastern Africa standby force (Easf) I 3 questions au colonel Ali Mohamed Robleh

Eastern Africa standby force (Easf) I 3 questions au colonel Ali Mohamed Robleh

Société | -

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Représentant du directeur de l’Easf, le colonel Ali Mohamed Robleh porte le costume de chef d’orchestre de l’atelier des points focaux. Le chef de la force composante de l’Easf, a accepté de répondre aux “Trois questions d’Al-watwan”.

 

Comment définirez-vous cette rencontre annuelle de l’Easf ?

D’abord, il est primordial de rappeler que cet atelier regroupe tous les points focaux des institutions policières des Etats membres de l’Easf. Il s’apparente à une grande messe annuelle où nous échangeons sur de nombreux points relatifs à la base de données, qui est un outil de gestion des ressources humaines et des moyens promis par les Etats membres en vue d’un déploiement. Ladite base de données n’est pas figée, au contraire, elle est censée être en perpétuelle progression.
Ce développement est assuré par un consultant en civil, chargé d’apporter une amélioration à cet outil pour aboutir à une gestion fiable des ressources humaines.

Pourquoi misez-vous tant sur la mise à jour des données ?

Comme vous le savez, nous œuvrons pour le maintien de la paix dans la région de l’Afrique de l’Est. Pour cela, nous sommes parfois sollicités pour des interventions, donc il est primordial de savoir combien de soldats nous disposons pour mener à bien nos missions.Chaque Etat membre promet une contribution en ressources humaines et, chaque année, nous nous retrouvons pour discuter des difficultés rencontrées par nos points focaux dans le cadre de l’utilisation de la base de données.

 

Il faut surtout saluer leur implication car ils ont délaissé les occupations de leurs institutions respectives, alors le travail de la base de données est un travail secondaire pour eux.Malgré cela, ils font preuve de beaucoup d’attention, de régularité et de constance.Nous leur avons demandé de nettoyer et de mettre à jour les informations, après avoir constaté l’inexactitude de la base des données.

Qu’espérez-vous à la fin de ces travaux ?

Partout où je vais, je m’exprime au nom du directeur de l’Easf. Et notre principale finalité, c’est d’être au point quantitativement en cas de déploiement.
Il y a aussi un autre aspect de visibilité, unificateur. C’est la raison pour laquelle nous avons choisi les Comores, pour permettre aux officiers des différents membres de se rencontrer.

Housni Hassani

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