Après l’achèvement des travaux de réhabilitation du Rh500, le groupement Sotravic s’attaque désormais à la réhabilitation et à la réparation du réservoir Rb2000. Ces travaux visent à remplacer les anciens équipements et à colmater les fuites du réservoir. Prévu pour durer trois mois, ce chantier fait partie d’une convention signée entre le ministère de l’Énergie et la société Sotravic, et est financé par le Fonds saoudien. Il s’inscrit dans la continuité des travaux réalisés au niveau du Rh500, achevés il y a environ quatre mois.
Selon Abdillah Mze Ali, directeur technique de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede), le réservoir Rb2000 présente des failles entraînant une perte de plus de 30 % de la production journalière. « Cette société va remplacer les installations internes et réparer d’autres équipements anciens. La nécessité de ces travaux s’impose depuis un certain temps, car le remplissage du Rh500 dépend du Rb2000 », explique-t-il.
Encore insuffisant
Abdillah Mze Ali espère que la capacité de deux mille mètres cubes sera rétablie une fois les travaux terminés. Toutefois, il prévient que malgré cette réhabilitation, il ne sera pas possible de garantir une production suffisante pour répondre à la demande actuelle de Moroni. « La demande actuelle nous contraint à mobiliser des fonds supplémentaires pour d’autres projets. La Banque mondiale prévoit de financer la construction d’un nouveau réservoir d’une capacité de 2500 mètres cubes, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur la production », précise le technicien.
Pendant les travaux de réhabilitation du réservoir, la Sonede met en place une opération de ravitaillement dans les quartiers.
Le directeur technique annonce l’installation de plusieurs Sim-tanks (réservoir d’eau mobile) de deux mille litres pour aider la population. « Douze Sim-tanks sont déjà en place, dont deux d’une capacité de deux mille mètres cubes récemment installés.
L’objectif est de faciliter l’accès à l’eau pour la population pendant cette période de sécheresse, en attendant l’achèvement des travaux. Nous aurions dû avoir quatorze Sim-tanks, mais deux ont été volés », déplore-t-il. Il convient de noter que la pénurie d’eau continue d’affecter la capitale pour diverses raisons, notamment les capacités limitées des réservoirs et la vétusté du réseau de distribution.