Des échanges sur un projet de code des énergies renouvelables pour l’Union des Comores prennent fin l’après-midi de ce vendredi, 10 juin dans un hôtel de la place. Après cinq jours, des techniciens et experts du secteur ont échangé sur ce document de soixantaine de pages à travers ses quatorze chapitres et ses cent neuf articles.
L’objectif du présent projet est de faire des propositions sur la base des observations formulées par les parties prenantes et n’a pas vocation à être utilisé comme version finale du projet de code et servira de base de travail en vue de discussions avec l‘équipe nationale de projet.Les discussions d’hier ont été axées tout d’abord sur les autres utilisations des énergies renouvelables. Dans la mesure où les sources d’énergies renouvelables peuvent être exploitées dans un but autre que la production d’électricité.
La stratégie pluriannuelle de l’énergie
La part des énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie dans plusieurs secteurs, notamment de la chaleur, du froid, du transport, des parcs éco-industries.Cette part est fixée dans la Stratégie pluriannuelle de l’énergie. “Tout titulaire d‘une [autorisation] de production d‘électricité, de chaleur ou de froid à partir de sources d‘énergies renouvelables, dont l‘installation est située au sein d‘un parc éco-industriel peut demander l‘octroi d‘une autorisation spéciale en vue de vendre et distribuer l‘énergie produite directement aux utilisateurs situés sur le site du parc éco-industriel”, stipule l’article 65 dudit projet de code.
Les experts présents ont également échangé, durant la journée d’hier, sur les dispositions propres à chaque source d’énergie renouvelable. Ils ont largement évoqué l’accès aux ressources géothermiques, par des propriétaires fonciers privés, l’indemnisation des propriétaires fonciers privés. Les énergéticiens ont fait le tour sur les pompes à chaleur et la biomasse issue de l’agriculture et de la sylviculture. “Les activités liées à la géothermie peuvent être entreprises par des personnes privées, des collectivités locales ou par l’État”, peut-on lire dans son article 1970.
Différentes installations de production
Les activités d’exploration et d’exploitation des sources d’énergie hydroélectriques sont soumises au Code de l’eau et à ses textes d’application, et ont en outre fait l’objet des réactions des uns et des autres.
Les énergéticiens ont parlé, dans ce cadre, des installations de production d’énergie à partir de sources d’énergie solaire, les installations de production d’électricité à partir de l’énergie éolienne, installations de production d’électricité à partir des énergies houlomotrice, hydrolienne et marémotrice.
La maîtrise de l’énergie et d’efficacité énergétique a été par ailleurs le dernier chapitre débattu à la fin de la journée d’hier. Il s’agit d’un programme contenant un plan d’action touchant notamment à l’usage optimal et durable de la biomasse, à la minimisation des pertes au sein du réseau électrique, à l’efficacité énergétique des équipements ménagers et professionnels ainsi qu’à l’efficacité énergétique dans le domaine des transports.
