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Ecole nationale des forces armées et de la gendarmerie (Enfag) I Clôture de la formation du Détachement d’instruction opérationnelle(Dio)

Ecole nationale des forces armées et de la gendarmerie (Enfag) I Clôture de la formation du Détachement d’instruction opérationnelle(Dio)

Société | -

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La cérémonie de clôture de la formation du «Détachement d’instruction opérationnelle (Dio)» a eu lieu hier. Il s’agit d’une formation dispensée à 61 stagiaires des Forces comoriennes de défense par la France par ses instructeurs basés dans la zone Océan indien.

 

La cérémonie de clôture de la formation du «Détachement d’instruction opérationnelle(Dio)» a eu lieu, hier, au centre d’instruction d’Itsundzu. Du 15 au 23 février, 61 stagiaires des Forces comoriennes de défense ont bénéficié des cours théoriques et pratiques, dispensés par la France à travers ses instructeurs basés dans la zone Océan indien.


Le tir au combat, le secourisme au combat, la mécanique et la gestion du matériel, sont les principaux domaines vers lesquels s’est dirigée la formation qui «entre dans le cadre de la coopération opérationnelle entre la France et l’Union des Comores pour le renforcement de capacités de nos forces», d’après le délégué auprès de la Présidence de l’Union des Comores, chargé de la défense, Youssoufa Mohamed Ali.

 

A l’issue de la cérémonie, les stagiaires se sont vus remettre des attestations. Cette formation devrait leur «permettre de relever les défis auxquels ils seront confrontés demain, en assumant des responsabilités qui leur seront confiées», devait leur souhaiter le directeur de l’Ecole nationale des forces armées et de la gendarmerie (Enfag), le lieutenant-colonel Bacar Dossar Issoim.

Le sentiment du devoir accompli

«C’est toujours une satisfaction de revenir ici et constater que tout s’est déroulé au mieux» a déclaré le chef de Corps du Dlem, le colonel Axel Girard. Ce sentiment est aussi nourri par la démonstration de tirs en zone de combat qu’ont délivré, à la fin de la cérémonie, les stagiaires, sous la houlette de leurs formateurs.


Pour l’adjudant-chef Frank, «les participants ont été particulièrement motivés, ils disposaient déjà d’une bonne base de savoir-faire acquise, notamment, grâce à nos instructions transmises auparavant car cette formation n’est pas une première». De leur côté, les bénéficiaires de la formation se disent reconnaissant envers les instituteurs du Dlem. «De retour dans ma caserne, j’espère me distinguer du reste de mes collègues qui n’ont pas eu la chance de prendre part à cette formation», a déclaré l’un d’eux.


Cette formation était aussi, pour les organisateurs, d’apporter un peu plus d’allant à la collaboration franco-comorienne. Des deux côtés, on se congratule des avancées effectuées dans cette démarche. «Même s’il nous arrive d’être en désaccord, nous ne négligerons jamais une aide émanant de la France surtout quand il s’agit du maintien de la paix, car la paix n’a pas de prix encore moins de race», a fait savoir Youssoufa Mohamed Ali.


Les formateurs français sont sur la même longueur d’onde. Pour Axel Girard, «c’est une grande émotion de voir les deux drapeaux et les deux hymnes nationaux des deux pays flamber devant les troupes réunies. C’est la concrétisation, le symbole du partenariat miliaire qui nous unit». Habitué à délivrer des formations à l’Ecole nationale des forces armées et de la gendarmerie, l’adjudant-chef Frank ne ferme pas la porte à un énième retour pour apporter ses compétences et souhaite «la continuité de cette collaboration franco-comorienne sous de bons auspices et toutes les collaborations sont là pour permettre cela ainsi que l’agrandissement de l’armée comorienne».

Housni Hassani, stagiaire

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