Le président de la Commission électorale nationale et indépendante (Ceni) Idrissa Saïd Ben Ahamada a reçu hier mardi au siège de l’institution des candidats aux prochaines élections présidentielles et certains représentants d’autres candidats. Deux candidats ont été seulement présents, à savoir Mouigni Baraka Said Soilihi et Daoudou Abdallah Mohammed. Objectif : échanger sur certaines questions encore en suspens et les mesures à prendre pour garantir un scrutin libre et transparent. Les responsables de l’instance électorale n’ont pas fait de déclaration officielle à la presse. Ils ont, par contre, expliqué l’Object de la rencontre dans un communiqué publié en fin d’après-midi.
De nombreux points ont été à l’ordre du jour, notamment « les assesseurs, les listes électorales, les procurations, la compilation des résultats et surtout la sécurisation des élections ». Des discussions nourries ont permis aux candidats d’exprimer leurs inquiétudes. Mais aucune conclusion n’a été tireé. Un protocole sur l’interdiction des procurations a été signé par cinq candidats. Le représentant du candidat Azali Assoumani n’a pas signé. Les deux parties s’accordent sur un point : la tenue d’élections transparentes. Mais ils sont divisés sur les méthodes d’aplanir leurs divergences car, d’un côté, les candidats mettent souvent en avant le consensus dans la résolution des difficultés alors que la Ceni, sans s’y opposer, défend le respect strict des textes. Une deuxième rencontre est prévue ce mercredi 10 janvier.