Dans un rapport publié le mercredi 6 septembre dernier sur la révision exceptionnelle du fichier électoral et la mise en œuvre du nouveau code électoral, les résultats sont jugés plutôt satisfaisants par rapport au travail accompli en 2018 et 2019. En effet, selon la Céni, pour l’année 2023, le pays compte 31 991 nouveaux électeurs, contre 7 305 en 2018 et 10 121 en 2019. Cela témoigne, selon les responsables, d’un taux d’enrôlement remarquable dépassant largement les prévisions, avec près de 70 % par rapport à l’objectif initial.

Dans ce même rapport, on constate qu’avant la révision exceptionnelle du fichier électoral, chaque bureau de vote entraînait un coût estimé à deux millions de francs. Cependant, avec l’augmentation substantielle du nombre de bureaux de vote à 884, cela signifie que le budget requis pour faire fonctionner l’ensemble des bureaux de vote atteint un total d’un milliard sept cent soixante-huit millions.

La planification budgétaire des élections

Selon la Céni, cette augmentation significative des coûts doit être soigneusement intégrée dans la planification budgétaire des élections.À la fin du rapport, la Céni informe qu’il existe des contraintes logistiques surmontables liées à la commande de matériel électoral, qui doivent être effectuées au moins 3 mois avant la date des scrutins.

Par Said Toihir