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Elections internes du parti Crc I La cacophonie s’est poursuivie ce week-end

Elections internes du parti Crc I La cacophonie s’est poursuivie ce week-end

Société | -   Sardou Moussa

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Lors du premier vote, ces deux personnes avaient été candidates. Les partisans d’Abdouroihmane avaient dénoncé les «irrégularités» suivantes : «participation au vote d’électeurs qui ne sont pas des adhérents du parti», mais aussi «un mode de scrutin qui n’a pas garanti l’équité et le secret». Ce mode de scrutin avait consisté, pour les électeurs, à s’aligner sur deux colonnes, celle comptant le plus de personnes étant celle qui l’emporte.

 

Après une première élection contestée du coordonnateur du parti Crc (Convention pour le renouveau des Comores) à Mutsamudu, le 30 juillet dernier, un deuxième vote a été organisé le samedi 13 août. Alors qu’à l’issue du premier vote, c’était Fatima Saïdali, ancienne directrice régionale de la Fonction publique, qui avait été donnée pour gagnante, cette fois c’est Abdouroihmane Allaoui, proviseur du lycée de Mutsamudu, qui est déclaré élu. Il a été le seul candidat de la partie.Lors du premier vote, ces deux personnes avaient été candidates. Les partisans d’Abdouroihmane avaient dénoncé les «irrégularités» suivantes : «participation au vote d’électeurs qui ne sont pas des adhérents du parti», mais aussi «un mode de scrutin qui n’a pas garanti l’équité et le secret».

Le mode de scrutin

Ce mode de scrutin avait consisté, pour les électeurs, à s’aligner sur deux colonnes, celle comptant le plus de personnes étant celle qui l’emporte.
Ce scénario, loin d’arranger les choses, les a, au contraire, envenimées. Car, pour la commission chargée d’organiser ces élections internes du principal parti da la Mouvance présidentielle, ce deuxième vote est tout simplement «un non-événement». «Ce qui vient de se passer est une bavure, et qui sera d’ailleurs sanctionnée», a déclaré à Al-watwan ce lundi 15 août Mohamed Saïd Moussa, président du Comité insulaire du parti, et président de la commission électorale. «C’est la commission qui doit organiser ces élections, mais pas un député», a-t-il affirmé.


En effet, alors que le premier vote a été organisé par cette commission, le deuxième l’a été par la députée de Mutsamudu et vice-présidente de l’Assemblée nationale, Hayda Nourdine. Celle-ci avait, dans son discours, dénoncé «le caractère irrégulier» du premier scrutin, et fait savoir qu’en tant qu’élue et membre du bureau national du parti, elle avait pleinement le droit de diriger ce deuxième vote.


Les coordonnateurs du parti Crc sont au nombre de dix à Ndzuani, chacun couvrant une circonscription électorale, mais avec une exception dans la circonscription de Sima, qui en compte deux, en raison de son «étendue». Et il n’y a pas qu’à Mutsamudu où l’élection a été contestée. A Bambao-mtsanga, Adnani Mohamadi, député de cette circonscription, était aussi monté au créneau pour dénoncer ce qu’il qualifiait de «manœuvres pour semer la division» dans sa région,  «opérées par des gens qui ne sont même pas adhérents du parti Crc».Il parlait ainsi d’Ibrahim Ahamadi et de Rastami Mouhidine, respectivement Coordonnateur des préfets de Ndzuani et conseiller du directeur général de l’Onicor, qui auraient fait partie de la commission électorale.

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