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Electricité I La météo et la vétusté du réseau à l’origine des coupures

Electricité I La météo et la vétusté du réseau à l’origine des coupures

Société | -   Nazir Nazi

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La période des pluies auraient un double impact. A part la réduction du gisement solaire, le réseau électrique de l’établissement public de l’électricité serait «défectueux». La réduction de la zone de couverture s’impose.

 

Plusieurs localités constatent de temps en temps une réduction des heures de la fourniture de l’électricité. Pourtant, à l’arrivée des cinq nouveaux groupes électrogènes, une amélioration de la fourniture de l’électricité à Ngazidja a été constatée dès leur démarrage progressif. Plusieurs régions éloignées de la capitale fédérale ont été alimentées pendant dix-huit heures par jour.

Gisement solaire ou réseau ?

Cette fois-ci, l’on constate une baisse considérable des heures d’alimentation au point que certains travailleurs de la nuit nécessitant de l’énergie, poursuivent difficilement leurs activités. «Jusqu’à récemment j’enregistrais une hausse des commandes, que j’arrivais à satisfaire. Maintenant, je n’ose pas prendre plusieurs commandes du fait que je suis obligé de travailler pendant le soir. Ce qui n’arrange pas les affaires», regrette un jeune entrepreneur d’une localité du nord, qui a préféré garder l’anonymat. Plusieurs régions ont été alimentées pendant les journées «via la centrale solaire d’Innovent Comores». L’on se demande si la baisse des heures de production serait liée aux conditions météorologiques que traverse le pays. Une saison de forte pluie intensifiée par les situations cycloniques qui règnent dans l’océan indien.

 

Interrogé hier, le point focal du groupe français Innovent, Nasser Rachad, reconnait que le gisement solaire a diminué en cette période d’intempéries. Il évoque toutefois les perturbations liées au réseau de la Société nationale de l’électricité, Sonelec. Il insiste sur le fait que les pluies ont un double impact. «A part la baisse du gisement solaire, nous pourrions réduire les zones de couverture. Mais, le réseau de la Sonelec est défectueux. La plupart du temps, nous ne dépassons pas la localité de Pidjani-Domba et parfois jusqu’à Shuwani. C’est surtout le réseau qui ne supporte pas souvent et notre centrale est sensible car elle est protégée aux normes internationales.

 

Le moindre problème au niveau du réseau fait déclencher la centrale», se justifie-t-il. Par ailleurs, le directeur général de la Sonelec, Soilihi Mohamed Djounaid, reconnaît les délestages qui se font ressentir. Il tient tout d’abord à rassurer que le problème ne se situe pas, cette fois, au niveau de la production. «Les cinq groupes électrogènes sont évidemment démarrés.

 


C’est pour cela que le courant est balancé un peu partout. Au niveau de la production, nous n’avons pas de soucis», insiste-t-il. Le patron admet que le réseau électrique est largement non opérationnel, et que les mauvaises conditions climatiques actuelles l’ont encore bousillé. «Raison pour laquelle la population rencontre ces problèmes de courant. Des poteaux sont à terre un peu partout. Des lignes sont davantage cassées. Des transformateurs totalement endommagés. Nos techniciens sont à pied d’œuvre pour remettre en place les poteaux et tout ce qui est abîmé pour revenir rapidement à la situation normale», assure-t-il.

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