Trois groupes électrogènes sont au menu des révisions partielles en cours au niveau des deux centrales de Vwadju et d’Itsambuni. Lancées depuis fin du mois dernier, les révisions pourraient prendre fin d’ici la fin de cette semaine. Une information qui pousse l’attaché de direction de la Société nationale de l’électricité (Sonelec), Fayssoile Moussa, à espérer “une relance du programme de distribution électrique à H24 au niveau de la capitale fédérale”.
Tous les jours de 16h à 00h dans les régions
“Nous avons déjà effectué les travaux du premier groupe d’Itsambuni et le second est en pleine révision. Il a déjà subi un démontage ainsi qu’un nettoyage, et sera au rendez-vous d’ici la fin de cette semaine après des essais”, a-t-il indiqué. A entendre l’attaché de direction de la Sonelec, les autres régions seront alimentées tous les jours de 16h à 00H à partir de la semaine prochaine.
Contrairement aux autres groupes d’Itsambuni, Fayssoile Moussa a tenu à préciser que le seul groupe de la centrale de Vwadju, programmé pour lesdites révisions, s’est cassé. Ce qui laisse savoir que trois groupes électriques seulement, sur les neuf démarrés au niveau de la centrale stratégique de la Sonelec en février 2017, tournent jusqu’à maintenant. A noter que les cinq autres groupes se sont cassés durant des heures de fonctionnement comme les deux groupes installés à Ndzuani.
Pourtant, ces révisions devraient se dérouler avant même le mois de ramadhwan. A en croire Fayssoile Moussa, une commande des équipements électriques a été lancée dès le mois de mars pour une amélioration de la fourniture du courant durant le mois sacré. “A cause de la pandémie, nous avons enregistré ce retard. Toutefois, le coût financier des révisions est à 50% supporté par le gouvernement et à 50% par la Sonelec”, a-t-il détaillé.
Selon le conseiller spécial du patron du producteur et distributeur public des mégawatts, Mohamed Ali Saïd Mkandzile, la relance dudit programme d’alimentation de l’électricité depuis la semaine prochaine nécessitera 60 mille litres du gasoil en moyenne par jour. « Nous aurons besoin de 19 millions de francs par jour pour pouvoir payer cette quantité de gasoil à la société comorienne des hydrocarbures. Nous vendons à perte car le coût de production du kilowattheure est environ 300 francs alors que nous vendons le même kilowattheure aux clients à 120 francs”, a-t-il justifié.
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