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Electricité : les délestages sont de retour

Electricité : les délestages sont de retour

Société | -   Ali Abdou

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On avait pensé que les délestages étaient devenus de mauvais souvenirs. Mais un an après l’installation de la nouvelle centrale électrique de Vwadjuu, il semble que l’on soit revenu à la case départ.

 

Depuis plus d’un mois, les délestages électriques ont refait surface plus d’un an après que la population avait cru pouvoir laissé derrière elle plus de dix ans de calvaires. Au niveau des périphéries, le courant semble juste de passage. Dans la capitale fédérale, dès 13h, une coupure périodique est enregistrée jusqu’à 15h ou 16h.
C’est le 4 février 2017, que le président Azali Assoumani a inauguré la nouvelle centrale électrique de Vwadjuu à Ngazidja, dotée de sept groupes électrogènes «neufs» acquis pour 7 milliards de francs.


Cette nouvelle usine de production électrique était censée mettre fin à une longue période d’obscurité et de délestages permanentes sur l’ensemble du territoire national
L’entrée en service de ces nouvelles centrales avait suscité l’espoir auprès de la population comorienne. Désormais l’on est revenu à ces périodes sombres. A Ngazidja, les délestages sont permanents aussi bien au niveau des périphériques que de la capitale. Dans les autres îles la situation est plus qu’alarmante.
Durant le weekend dernier, l’électricité a été absente des régions périphériques.

Trois groupes sur sept

Selon une source bien informée, actuellement le central de Voidjou fonctionne avec seulement trois groupes électrogènes au lieu de sept habituellement depuis un an. Avec un groupe nouvellement installé et un autre qui a été révisé, la centrale d’Itsanbuni doit, désormais, venir en renfort à celle de Vwadjuu pour que la Mamwe puisse fournir de l’électricité à temps rompus.


Cette même source affirme que le technicien du groupe français, Caterpillar, est parti en France et «jusqu’aujourd’hui, et on ne sait pas quand il va revenir».
Les efforts menés par nos reporters pour connaître la situation de la Ma-Mwe, ont buté sur le refus de la chef du département communication, Ali Mohamed Charifa, qui a déclaré qu’il lui fallait un mandant du directeur général de l’entreprise publique pour pouvoir répondre à nos questions. Par la suite, elle devait nous informer que le directeur général était en pleine réunion avant de nous demander de lui «laisser nos coordonnées pour qu’elle puisse nous recontacter».


A l’heure où nous bouclions, avant-hier, la Ma-Mwe n’avait toujours pas fourni des explications sur les raisons de ces nouveaux désagréments.



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