Les activités de l’Office national de la métrologie et de contrôle de transaction commerciales ont officiellement démarré. Les agents chargés de contrôler les transactions commerciales en termes de quantité, à savoir les inspecteurs et les assistants, ont déjà prêté serment au palais de justice, lequel serment leur permet de s’acquitter des responsabilités qui les incombent, notamment «la préservation de l’équité dans le commerce d’un point de vue quantitatif».
Après la prestation de serment, l’office a entamé le mercredi 4 décembre, une campagne de vérification de tout instrument de mesure utilisé dans le commerce, notamment les balances, les pompes des stations de carburant, les instruments de mesure de longueur, entre autres. La métrologie comorienne est un outil de protection pour les consommateurs et les commerçants. L’inspecteur vérificateur, Salim Ibouroi, a fait savoir que par rapport aux activités qui ont été déjà faites, on peut se permettre d’espérer que les objectifs de cette institution seront atteints .
«La mise en place de cette institution aux Comores fait partie des éléments qui ont facilités l’adhésion des Comores à l’organisation mondiale du commerce (Omc) dans ce sens qu’elle donne une bonne image sur la conquête du marché mondial vu qu’elle garantit la transparence des transactions commerciales d’un point de vue quantitatifs », a expliqué cet inspecteur.
80% des commerçants «coopèrent»
C’est pour cela d’ailleurs qu’il a saisi l’occasion pour sensibiliser les parties prenantes, notamment les opérateurs économiques et les citoyens comoriens. «Ce n’est pas tous les commerçants qui coopèrent même si je peux dire que 80% des commerçants se trouvant à Moroni coopèrent. Toutefois, il faut savoir que cette activité est directement liée à la religion. Certaines personnes n’arrivent toujours pas à voir l’intérêt de l’activité, oubliant que c’est la quantité qui fixe généralement le prix d’un produit », a-t-il expliqué.
L’Office national de métrologie appelle ainsi tout le monde, en particulier les commerçants, à coopérer. «Lors de la transaction commerciale, du moment où on utilise un instrument de mesure, on est obligé de le contrôler. Je profite pour rappeler que ce travail ne se limite pas au contrôle des instruments de mesure utilisés dans le commerce mais on intervient dans le cas des produits préemballés, qu’ils soient importés ou fabriqués localement pour vérifier que les quantités mentionnées sur l’étiquette correspondent au poids net du produit », a ajouté Salim Ibouroi.
Pour rappel, l’agence de la métrologie n’entre pas dans le cas des prix mais plutôt garantir la fiabilité de l’instrument de mesure afin de garantir la satisfaction, à la fois du client et du vendeur. Aucun des deux ne doit sortir perdant en termes de quantité au cours de la transaction. Cette activité va s’étendre dans les autres régions, et même dans les autres iles, dans les temps qui viennent.