Le chef de l’État, Azali Assoumani, a effectué hier, jeudi 11 juin, dans la matinée, une visite sur le site abritant la centrale photovoltaïque de Pomoni, à Ndzuani. L’objectif était pour le président de la République d’aller constater l’état d’avancement des travaux, deux ans et demi après le lancement du chantier. C’est ainsi qu’il apprendra que ces derniers sont achevés et que l’on attend l’arrivée des techniciens qui sont à l’étranger pour les derniers réglages afin de lancer les machines.
A cette occasion, Azali Assoumani remerciera la société française d’énergie, Engie, pour les travaux réalisés qui sont, à en croire le chef de l’État, d’une grande qualité. «C’est une belle expérience, il faut en profiter pour faire pareil à Ngazidja et à Mwali, et pourquoi pas à Ndzuani encore. D’ailleurs, il y a un autre projet solaire à Bambao, ici à Ndzuani», a-t-il souligné. Le président ajoutera que ce projet va beaucoup aider les Comores sachant que l’énergie thermique reste très coûteuse.
«Le gouvernement, malgré les malentendus constatés ici et là, subventionne à hauteur de 65 pour cent le service public de l’énergie. Ainsi, cette énergie solaire aidera beaucoup à baisser le coût pour le Comorien lambda», a expliqué le président, demandant à la population d’accompagner ce projet, notamment dans le cadre de la surveillance des installations « car il s’agit de notre projet à nous tous».
Pour les techniciens qui sont à l’étranger, Azali Assoumani a informé qu’après discussions avec les responsables de la société Engie, le gouvernement a pris la responsabilité d’affréter un avion pour les transporter, une fois arrivés à Addis-Abeba. Interrogé en aparté sur les capacités de la centrale, un des techniciens rencontré présent dans le chantier a indiqué qu’il s’agit d’une centrale de 3,15 mégawatts. «La centrale a une puissance qui couvrira à peu près une partie qui représentera 85 à 87 pour cent de la demande journalière de Ndzuani», a-t-il fait savoir, évoquant 1120 panneaux installés.
Ce technicien informera également que la centrale utilisera le réseau national de la Sonelec. «S’il y a une défaillance, Sonelec démarrera un ou deux de ses groupes, ça dépend des besoins», a-t-il expliqué, ajoutant qu’un mois après l’arrivée des techniciens attendus, la centrale démarrera. Il est à rappeler que le projet a été lancé au démarrage par une société italienne avant que celle-ci cède son titre à la société française Engie.
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