Des travaux de trois jours ont été lancés hier, lundi 24 octobre dans un hôtel de la place en vue de valider le projet de code des énergies renouvelables. Plusieurs acteurs du ministère de l’Energie analysent et commentent ce document avec lequel les partenaires trouvent comme «exemple concret de la mise en œuvre d’une transition énergétique réussie». Ce document de 108 articles prévoit la mise en place d’une agence de régulation et la fixation des procédures de délivrance des autorisations pour la production des énergies.
Le représentant résident du Pnud, Snehal Vasantlal Soneji, s’est tout d’abord référé à la citation de Ban Ki-moon selon lequel le développement n’est pas possible sans énergie, et le développement durable n’est pas possible sans une énergie durable. Selon lui, le Pnud appuie le gouvernement, à travers le projet de «développement de la géothermie», dans l’élaboration d’instruments politiques, réglementaires, législatifs et financiers.
Réconciliation des différentes sources d’énergies
«L’ambition du chef de l’Etat d’augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique annoncé lors de la Cop26 à Glasgow montre une volonté forte du gouvernement de prendre des mesures concrètes pour se passer des énergies fossiles. Ce processus qui a vu l’engagement de tous les acteurs a abouti à un projet de loi que je compte être inclusif et représentatif des besoins spécifiques nationaux», constate-t-il.À son tour, le ministre de l’Energie, Ali Ibouroi, préfère, par ailleurs, souligner que la loi portant code des énergies renouvelables marque un tournant dans la transition énergétique du pays et se veut le texte de la réconciliation des différentes sources d’énergies. Il fait savoir que l’ambition du projet de loi, à analyser pendant ces trois jours, est celle d’allier transition et sécurité énergétiques.
«Cette ambition est au cœur du plan Comores émergent. Nous avons besoin de toutes les énergies renouvelables exploitables pour un mix énergétique diversifié et équilibré. La flambée des prix des produits pétroliers, que nous traversons depuis quelques temps et qui impacte considérablement sur le coût de l’énergie, nous amène à réfléchir à différentes sources d’énergies fiables, propres et à faibles coûts. Tout ça pour la réduction de la dépendance énergétique et pour le développement d’une économie durable», avance le ministre. Ce travail est l’aboutissement d’une longue réflexion engagée à l’issue des assises sur l’énergie organisées en août 2017.
