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Energie : Sept groupes électrogènes pour renforcer les capacités de la Sonelec

Energie : Sept groupes électrogènes pour renforcer les capacités de la Sonelec

Société | -   Nazir Nazi

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Une source a indiqué que ce sont des groupes neufs de marque Caterpillar d’une puissance de 1.1 mégawatt avec une garantie de deux ans. À l’entendre, une société étrangère, dénommée Moustadj, va assurer l’installation des groupes et les assister pendant près de douze mois. «Après une année, la Sonelec prendra la relève. Pour la consommation, ces groupes auront besoin de 240 à 300 litres de fuel par heure», a-t-il expliqué.

 

Arrivés au port de Moroni depuis lundi, les sept groupes électrogènes, achetés  dans le cadre du projet financé par le Fonds Abu Dhabi, ont été déchargés hier, mardi 5 mars. Ils devront renforcer les capacités de production de la Sonelec.  Selon le secrétaire général du ministère en charge de l’Energie, Youssouf Hamadi, il s’agit des quatre groupes qui seront installés à Itsambuni, sur le site de la centrale de la Société nationale de l’électricité des Comores  (Sonelec). Du coup, la centrale d’Itsambuni se dotera d’une puissance de quatorze mégawatts. «Les trois autres groupes seront acheminés, à partir de jeudi 7 mars, à Ndzuani», a-t-il affirmé. Ce qui permettrait à la centrale électrique de Trenani, à Ndzuani, d’atteindre une puissance installée de neuf mégawatts.
Après le déchargement des groupes électrogènes, la question du lieu pour les déposer s’est aussitôt posée.
Selon une source mieux placée du dossier, qui préfère garder l’anonymat, les responsables chargés du projet ont décidé de laisser les groupes au port pour quelques jours. Ce qui risquerait d’engendrer des frais de surestarie au niveau du port. Pour quelle raison ? Les travaux de construction des massifs où doivent être posés les groupes sont toujours en cours.

240 à 300 litres par heure

«Il y a un peu plus de dix mois, la Sonelec, ex-Mamwe, a été informée de l’arrivée de ces groupes. Malgré cela, il y a eu une négligence. D’ailleurs, un représentant de l’entrepreneur est attendu incessamment à Moroni», nous a-t-on confié. Pourtant, un mémorandum du projet aurait précisé que les sociétés bénéficiaires doivent assurer les travaux préalables à l’installation, dont la construction des massifs pouvant supporter ces tonnes. «Juste un seul massif est effectif  à Ngazidja. Les groupes doivent y rester jusqu’à peut-être une semaine», a fait savoir notre source en pointant du doigt une preuve de négligence du côté des bénéficiaires alors que le gouvernement a fait le nécessaire pour mobiliser les bailleurs.
Notre source a, en outre, indiqué que ce sont des groupes neufs de marque Caterpillar d’une puissance de 1.1 mégas avec une garantie de deux ans. A l’entendre, une société étrangère, dénommée Moustadj, va assurer l’installation des groupes et les assister pendant près de douze mois. «Après une année, la Sonelec prendra la relève. Pour la consommation, ces groupes auront besoin de 240 à 300 litres de fuel par heure», a-t-il expliqué.
Financé à hauteur de quatre milliards par le Fonds Abu Dhabi, le projet renforce le secteur de l’énergie aux Comores avec  sept groupes électrogènes, cent soixante-dix transformateurs électriques, huit-cents poteaux électriques, plus deux-cent kilomètres de câbles.
À rappeler que, dans le cadre du même projet, «l’unité de gestion est déficitaire aujourd’hui d’un montant de vingt-six millions de francs comoriens pour non-paiement de salaires. Le montant du fonds de fonctionnement versé est de trois mois. Pourtant, c’est à la Sonelec d’en financer d’après le mémorandum du projet».   

Nazir Nazi

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