L’alerte sur la disparition d’une fillette âgée de 5 ans et demi, du nom de Mounira Damine, a été lancée le mardi 20 août dernier par sa famille, originaire de Mromaji, une localité de la commune de Bambao la mtsanga à Ndzuani.Les recherches avaient débuté dès le soir, avec l’aide des voisins. La zone de recherche a été élargie à plusieurs reprises, chaque jour. Mais ce n’est que le samedi 24 août que la petite a été retrouvée, dans une maison en ruines abandonnée, situé dans le quartier « 100 villas ». C’est un membre de la famille qui a fait la terrible découverte du corps sans vie de l’enfant, emballé dans un sac de riz vide, déjà en état de décomposition avancée.
Informé peu après, l’adjoint du maire de Bambao a immédiatement alerté la gendarmerie et la sécurité civile. « J’ai été contacté lorsque la famille a fait la découverte macabre du corps de la petite fille dans un ancien bâtiment isolé de la ville. Un proche, alerté par une odeur nauséabonde et la présence de nombreuses mouches, a trouvé la fillette, âgée de 5 ans et demi. Elle était enveloppée dans deux sacs empilés l’un sur l’autre. J’ai immédiatement prévenu la gendarmerie la plus proche, qui s’est rendue sur les lieux. Un médecin est également intervenu peu après. Cependant, ce n’est qu’aux environs de 23 heures qu’un sac mortuaire a pu être fourni, permettant le déplacement du corps. La dépouille a finalement été enterrée aux alentours de minuit », a relaté Elhadad Houmadi.
Pour le moment, la famille redoute un possible acte criminel. Les autorités judiciaires n’ont, quant à elles, pas encore communiqué sur l’affaire. « Le jour de sa disparition, nous avons lancé les recherches vers 18 heures. Les enfants jouent souvent derrière la maison. D’après ceux qui étaient avec elle ce jour-là, quelqu’un l’aurait appelée, mais personne n’a pu fournir une description précise. Nous sommes totalement dans le flou. Quant à la gendarmerie, je ne suis même pas certain qu’une enquête formelle ait été ouverte, bien que j’aie fait une déclaration. Nous plaçons désormais notre foi entre les mains du Tout-Puissant », a réagi son oncle, El-maarouf, qui a contacté les médias dès le premier jour de la disparition.