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Environnement des affaires I Le patronat instaure un cadre de dialogue tripartite

Environnement des affaires I Le patronat instaure un cadre de dialogue tripartite

Société | -   Mhoudini Yahaya

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Après plusieurs mois de négociations, un protocole d’accord vient d’être signé. Celui-ci vise à favoriser la justice sociale, une croissance économique inclusive, et des conditions de travail décentes, et devrait jouer ainsi un rôle crucial dans la bonne gouvernance et la stabilité du marché du travail.

 

Des organisations du secteur privé, le syndicat des chauffeurs Usukani wa massiwa et la Fédération des consommateurs comoriens ont signé, mercredi 17 septembre, dans les locaux de la Chambre de commerce, un protocole d’accord instaurant un cadre de dialogue permanent et de médiation entre les parties prenantes, la société civile et les autorités de l’État.

Ce mémorandum d’entente vise à instaurer un climat de confiance et de conciliation, non seulement entre les opérateurs et les organisations, mais aussi entre le patronat et les autorités publiques. Il s’agit de créer un espace de concertation permettant de gérer les conflits, d’aboutir à des consensus et de trouver rapidement des solutions aux difficultés auxquelles les différentes organisations peuvent être confrontées.

« Ce protocole est l’aboutissement de plusieurs mois de négociations entre les organisations citées, dans l’esprit de promouvoir un climat social et économique serein dans le pays », a expliqué la présidente de l’Organisation du patronat des Comores (Opaco), Sitti Djaouharia Chihabiddine. Elle a précisé que le patronat a jugé nécessaire d’associer Usukani wa massiwa, dans la mesure où le syndicat des chauffeurs est un acteur avec lequel les relations, parfois tendues, sont constantes, tant avec le patronat qu’avec l’État.

« Il est important de disposer d’un cadre de dialogue qui facilite les relations, quelle que soit la partie concernée. Pour l’instant, c’est un dispositif tripartite, mais l’essentiel est qu’il existe un lieu où les acteurs se rencontrent, échangent et trouvent des solutions », a-t-elle conclu.

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