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Environnement I Fin de l’atelier sur «les besoins en système d’informations géographiques»

Environnement I Fin de l’atelier sur «les besoins en système d’informations géographiques»

Société | -   Abdallah Said Ali

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L’objectif de l’atelier, selon Mohamed Abdou, directeur de l’aménagement du territoire, est de «sensibiliser les différentes parties prenantes, les autorités en charge de la gestion des ressources naturelles du secteur des terres, de l’énergie, de l’eau, des mines, de l’agriculture et de l’environnement, sur l’existence des outils de surveillance des ressources, s’enquérir des besoins des institutions locales du pays».

 

Le secrétaire général du ministère de l’Aménagement, Saendou Djazila, a clôturé, mardi 4 octobre à Moroni, les travaux de l’atelier d’évaluation des besoins en système d’informations géographiques, organisé par le programme de surveillance mondiale de l’environnement et de la sécurité en l’Afrique (Gmes-Afrique) en collaboration avec le ministère de l’Aménagement du territoire de l’urbanisme, chargé des affaires foncières et des transports terrestres Les travaux de cet atelier de deux jours se sont déroulés en présence de deux experts kényans, Makanga Josphat Wagai et Ogola Pauline Tolo, dépêchés par le programme de surveillance mondiale de l’environnement.


L’objectif de l’atelier, selon Mohamed Abdou, directeur de l’aménagement du territoire, est de «sensibiliser les différentes parties prenantes, les autorités en charge de la gestion des ressources naturelles du secteur des terres, de l’énergie, de l’eau, des mines, de l’agriculture et de l’environnement, sur l’existence des outils de surveillance des ressources, s’enquérir des besoins des institutions locales du pays».


Le fonctionnaire citera «les trois domaines thématiques du suivi et de l’évaluation de la dégradation des terres, du suivi et de l’évaluation des zones humides et de la base de données vectorielles de référence régionale ouverte pour l’eau et les zones agro-écologiques» avec comme objectif «d’orienter les services de ces domaines thématiques vers leurs besoins». Dans son intervention, le secrétaire général a souligné que cet atelier entre dans le programme de surveillance mondiale de l’environnement et de la sécurité en l’Afrique (Gmes et Afrique) qui, selon Sandou Djazila, «est un programme phare de la commission de l’union africaine (Cua) dans le cadre de la politique et de la stratégie spatiales africaines. Il ouvre la voie au continent pour être compétitif à l’échelle mondiale dans les activités spatiales, y compris l’observation de la Terre (Ot), et pour développer un programme spatial continental viable».

Un programme de surveillance mondiale de l’environnement et de la sécurité en l’Afrique

Ce programme est cofinancé par l’Union européenne et la commission de l’Union africaine et vise «à utiliser et à adapter les données et les services du programme Copernicus au contexte africain en ce qui concerne les services liés à l’eau, aux ressources naturelles, aux zones marines et côtières, ainsi qu’à répondre aux besoins mondiaux pour gérer l’environnement, atténuer le changement climatique et assurer la sécurité civile». Le programme permet «la mise en œuvre de la politique et de la stratégie spatiales africaines et exploite les capacités du continent à utiliser les sciences et technologies spatiales pour la croissance économique et le développement durable».


Saendou Djazila a rappelé que ce programme est guidé par «six piliers/objectifs» dans le cadre des résultats attendus. «Le cadre politique et institutionnel, les infrastructures et données, les services d’information et développement des capacités, la gestion des connaissances et fertilisation croisée et la sensibilisation», a-t-il expliqué.

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