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Environnement I Lancement du projet Didem à Ndzuani

Environnement I Lancement du projet Didem à Ndzuani

Société | -   Sardou Moussa

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Le Didem est expliqué dans le résumé du projet comme la nécessité de «renforcer l’impact de la production scientifique auprès des décideurs, notamment dans les Pays en développement». Ceci du fait que «la science continue à acquérir de nouvelles connaissances sur les milieux naturels, établissant parfois des constats alarmants quant à leur dégradation sous l’effet des activités d’origine anthropique», or «leur prise en compte par les décideurs et la société civile reste faible au regard des enjeux».

Le président de la République, Azali Assoumani, a officiellement lancé le projet Didem ou «Dialogue science-décideurs pour une gestion intégrée des environnements littoraux et marins», hier jeudi 12 août au palais de Dar-nadjah, siège de l’exécutif de l’île de Ndzuani.

Des discours ont pour l’occasion été prononcés par le gouverneur de l’île, Anissi Chamsidine, le ministre de l’Environnement, Bianrifi Tarmidhi, ou encore le coordonnateur du projet, David Gilbert, avant celui du chef de l’Etat.


Le Didem est expliqué dans le résumé du projet comme la nécessité de «renforcer l’impact de la production scientifique auprès des décideurs, notamment dans les Pays en Développement».

Ceci du fait que «la science continue à acquérir de nouvelles connaissances sur les milieux naturels, établissant parfois des constats alarmants quant à leur dégradation sous l’effet des activités d’origine anthropique», or «leur prise en compte par les décideurs et la société civile reste faible au regard des enjeux».


Ce projet concerne sept pays de la région Océan indien, à savoir les Comores, le Kenya, Madagascar, Maurice, Mozambique, les Seychelles et la Tanzanie. Chez nous, il sera expérimenté dans les parcs marins de Mwali et de Shisiwani, à Ndzuani.

Il est financé par Le Fonds français pour l’Environnement Mondial (Ffem), l’Institut de Recherche pour le Développement (Ird) et le Ministère français de l’Europe et des Affaires Etrangères.

Une équipe de scientifiques français et comoriens est chargée de le conduire, en partenariat avec le ministère comorien de l’Environnement, l’exécutif anjouanais, la direction de l’Environnement de Mwali, l’Université des Comores et une association œuvrant pour la préservation de l’environnement.


En termes plus clairs, le Didem entend «faire un diagnostic et une planification territoriale de la bande littorale des états insulaires dans le contexte d’érosion des côtes, de submersion marine, de pollution de la mer par les déchets et de mise en place des aires marines et terrestres protégées».

Il prévoit en deuxième lieu de «créer un observatoire participatif du littoral avec un site web, un outil de centre de données, de suivi, de dialogue, de compréhension et d’appropriation des enjeux littoraux par les acteurs locaux». Et, en troisième lieu, il veut «approfondir les connaissances et renforcer les capacités des partenaires par des outils et des méthodes innovants».


Dans son allocution, le chef de l’Etat a dit «manquer de mots pour décrire l’importance de ce projet», rappelant que «le gouvernement a fait de la question environnementale, une des priorités du volet Environnement du Plan Comores Emergentes».

Et si le choix de l’organisation de cette cérémonie s’est portée sur Anjouan, c’est, a-t-il expliqué, «pour attirer davantage l’attention sur cette île qui est la plus touchée de l’archipel, par la dégradation des littoraux et des zones côtières».

Une urgence environnementale que lui et son gouvernement entendent résoudre notamment en «formant, sensibilisant mais aussi et surtout et identifiant les actions à mettre en œuvre pour protéger et conserver la biodiversité à travers, entre autres, la mise en avant de systèmes naturels».

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