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Environnement I Validation d’un projet de protection du parc national de Mwali

Environnement I Validation d’un projet de protection du parc national de Mwali

Société | -

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L’île de Mwali, qui a déjà perdu 60% de sa surface forestière entre 1950 et 2010, vient d’être classée comme réserve de biosphère mondiale par l’Unesco.  Pour le directeur du parc national de Mwali, Moussa Ben Antoy, «le mécanisme Redd+ visant la réduction des émissions de Co2 lié à la déforestation et à la dégradation des forêts constitue un levier et un outil important pour l’atténuation du changement climatique et la conservation des forêts».

 

Le bureau exécutif du parc marin national de Mwali (Pnm+) a validé le projet de réduction des émissions provenant du déboisement et de la dégradation (Redd) des forêts au cours d’une réunion tenue vendredi 21 janvier. Le projet qui vise à protéger la forêt de Mwali fortement dégradée, sera mis en œuvre au courant de l’année 2022. 

L’atténuation du changement climatique et la conservation des forêts

Pour le directeur du Pnm, Moussa Ben Antoy, «le mécanisme Redd+ visant la réduction des émissions de Co2 lié à la déforestation et à la dégradation des forêts constitue un levier et un outil important pour l’atténuation du changement climatique et la conservation des forêts «. Il ajoute : « à Mwali le futur projet formait le socle des principales composantes des stratégies nationales pour le climat en collaboration avec le secteur de l’agriculture et de la protection de la biodiversité».Il a été noté que l’île de Mwali, qui a déjà perdu 60% de sa surface forestière entre 1950 et 2010, vient d’être classée comme réserve de biosphère mondiale par l’Unesco.  


Il dira enfin que» si nous arrivons à redresser la situation, les agriculteurs seront les premiers gagnants, car ils auront de l’eau en permanence pour leurs cultures. Ce projet est aussi l’occasion de voir la forêt comme un levier, une ressource d’avenir et non plus comme un bien consommable. Et si en 60 ans Mwali a perdu 60% de sa surface forestière, on est en droit de se demander ce qu’il restera dans 20 ans si rien n’est fait aujourd’hui».

Antufati Soidri

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