Docteur en médecine, Aboubacar Said Anly, 56 ans, est né à Fomboni. Il a fait ses études en Guinée. Il a fait ses premiers pas au Centre hospitalier régional de Fomboni en tant que médecin chef adjoint. Fonctionnaire du ministère de la Santé depuis près de vingt ans, il a occupé diverses fonctions dont celle de directeur général de la Santé après une brève expérience à l’Unfpa en tant que chargé des programmes Jeune et Vih Sida. Souvent appelé « Monsieur Covid-19 », en raison de sa célèbre séquence d’explication de l’évolution de la pandémie à la télévision nationale durant l’année 2020, Aboubacar Said Anli a été jusqu’ici secrétaire général du ministère de la Santé.
Titulaire d’un doctorat en sciences agronomiques obtenu en 2012 à l’université de Tananarive, Daniel Ali Bandar, 41 ans, a travaillé en tant que consultant auprès de nombreuses agences du Système des Nations unies, entre 2013 et 2017, dans le cadre de l’exécution de projets dans les secteurs de l’agriculture et de l’environnement, entre autres. Ancien secrétaire général du ministère de l’Agriculture jusqu’en 2021, il sera propulsé secrétaire général du gouvernement à la place de Hamadi Idarouss.
Une femme à la Jeunesse et aux Sports
Inayati Sidi est mère de trois enfants, native de Wani, Mme Inayati Sidi est une enseignante d’Education physique et sportive (Eps) après une formation à l’Université e Tananarive bouclée en l’an 2000. Elle est âgée de 51 ans et reste une femme active dans le militantisme associatif. Polyglotte, ancien chargé d’affaires de l’ambassade des Comores en République populaire de Chine, Mbaé Mohamed, 42 ans, a intégré le ministère des Affaires étrangères en 2012 en tant que traducteur avant de gravir certains postes intermédiaires.
Titulaire d’une licence en littérature anglaise et d’un Master en Relations internationales obtenu en Egypte en 2010. Il intègre l’Université des Comores en tant qu’enseignant à la faculté des Lettres et des sciences humaines avant de solliciter son intégration au Maes deux ans après. Il était dernièrement en poste à Addis-Abeba à l’ambassade des Comores en Ethiopie, jouant le relais entre la chancellerie et le siège de l’Ua et devenant ainsi l’un des bras techniques de la présidence comorienne de l’Union africaine.
Formé en Administration douanière au Sénégal en 1993, Moustoifa Hassani Mohamed, 56 ans, intègre les douanes en tant qu’inspecteur vérificateur puis en tant qu’agent de contrôle de la société suisse Cotecna jusqu’en 1998. Il s’envole pour l’Irak dans le cadre du fameux programme «Pétrole contre nourriture» imposé à l’époque au régime de Saddam Hussein. De retour au pays en 2001, il officie en tant que haut cadre, puis directeur du centre douanier de Mutsamudu de 2017 à 2021 avant d’être nommé directeur général des douanes, et, désormais, ministre de l’Economie.
Le plus jeune a 35 ans
Le nouveau ministre des Finances, Ibrahim Mohamed Abdourazakou, âgé de 42 ans et père de quatre enfants, a entamé sa carrière au Commissariat général au Plan (Cgp) où il avait principalement occupé la fonction de directeur général de la Planification stratégique entre 2017 et 2021 avant de devenir secrétaire général adjoint du gouvernement depuis 2021 à nos jours. Il est titulaire d’un diplôme d’études supérieures approfondies en Economie, obtenu à l’Université Mohamed V de Rabat au Maroc, il est spécialisé en « Stratégie et Gouvernance ».
Son collègue nouveau ministre de l’Aménagement du territoire, Miroidi Aboudou Idaroussi, 56 ans, né à Mirontsy, père de cinq garçons, fait partie de la première promotion (1995-1997) formée à l’ex Ecole nationale d’administration et du commerce (Enac). Il décroche un Dut en gestion et en Économie. Il intègre la Société comorienne des Hydrocarbures (Sch) où il gravit les échelons, devenant directeur régional de l’entreprise à Ndzuani, puis un passage à l’Autorite portuaire des Comores (Apc) avant d’être nommé en 2021 à la tête de l’Office national d’importation et de commercialisation du riz (Onicor).
Titulaire d’un Bachelor informatique & Electrotechnique et d’un Master of Science en Ingénierie obtenus à l’université de Saint-Pétersbourg de 1990 à 1996, Oumouri Mmadi Hassani, âgé de 52 ans, natif de Hahaya, a travaillé en France dans de nombreux projets et programmes avant de rentrer au pays en 2013. Directeur général des travaux publics de Ngazidja en 2014, il sera investi candidat de la 18e circonscription de Hamanvou (Itsandra nord) et sera élu à l’issue des élections législatives de 2015. Il était, jusqu’ici, secrétaire général de l’Assemblée nationale.
Enseignant de carrière, Bacar Mvoulana, 44 ans, originaire de Ntsaweni dans la région de Mbude, a entamé ses études à l’Université de Tananarive avant d’intégrer celle de Fianarantsoa où il décroche un diplôme de licence en Mathématique en 2006. Enseignant au lycée de Mitsamihuli, Dembeni et dans de nombreuses écoles privées de la capitale, il est considéré comme un militant associatif de la région de Mbudé, à Ntsaweni plus particulièrement. Elu quatre fois président de la Meck-Ntsaweni, il est le président du Comité de surveillance de l’Union des Meck. Il est père de 5 enfants.
Une journaliste au porte-parolat
Fatima Ahamada, native d’Itsinkoudi dans la région de Wachili est titulaire d’une licence en Lettres modernes françaises (Lmf) obtenue en 2007 à l’Université des Comores. Elle intègre l’Ortc en 2006 où elle officiera d’abord en tant que technicienne en montage à la télé avant d’évoluer, d’abord en tant que journaliste, présentatrice du JT et dernièrement cheffe d’édition. Elle est mère de deux filles.
Nommé ministre des Transports, Andili Lieda est un instituteur de formation, titulaire d’un Difosi obtenu en 2005 à l’Institut de formation des enseignants et de recherche en Education (Ifere). Agé de 45 ans et père de douze enfants, il a fait toute sa carrière dans l’enseignement de base à Ndrondroni sur l’île de Mwali. Il était de passage au gouvernorat de Mwali où il était secrétaire comptable avant de retourner dans l’enseignement.
Originaire de Wanani dans la région de Mledjele (Mwali), Said Omar Houmadi, 41 ans, est titulaire d’une licence en Administration économique et sociale (Aes), obtenue en 2010 à l’université des Comores, père de deux enfants. Cadre à Mwali, il a beaucoup travaillé dans l’administration publique en tant qu’analyste de données économiques. Consultant auprès d’institutions financières comme la Bad, il a consacré une bonne partie de son expertise à l’étude de la pauvreté en participant à diverses enquêtes socio-économiques dans le cadre des travaux classiques de l’Institut national des statistiques et des études économiques et démographiques (Inseed).
Dr Nassuha Oussen Salim (Lingoni, région de Pomoni), 39 ans, est chirurgien-dentiste après une formation bouclée en 2013 à l’Université de Majunga à Madagascar. Père de cinq enfants, il était en poste à l’hôpital de Sima puis celui de Wani avant de devenir depuis hier ministre de la Santé. Abubakar Ben Mohamed, natif de Mremani, dans le Nyumakele, actuel ministre de l’Environnement et du Tourisme, est âgé de 35 ans, et avait fait ses premiers pas d’étudiant à l’Université des Comores avant de s’envoler pour Madagascar.
Titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (Dea) en Biologie des insectes (entomologie) obtenu à l’Université d’Ankatso de Tananarive en 2015. Enseignant des Sciences de la vie et de la Terre (Svt) au lycée de Liwara (Nyumakelé) à Ndzuani, il était nommé directeur régional des élections avant d’entrer au gouvernement.