Ben Cheikh Ahmed, un citoyen comorien ayant passé dix ans au Maroc a décidé d’ouvrir une école professionnelle dans ce pays, pour notamment accueillir les étudiants comoriens désireux d’y poursuivre leurs études supérieures. L’école, qui ouvrira ses portes à partir de la prochaine rentrée, accueillera des étudiants de différentes nationalités étrangères. Le jeune entrepreneur a, depuis plusieurs années, sollicité l’autorisation des autorités marocaines pour ouvrir cette école. C’est donc cette année que Ben Cheikh Ahmed a obtenu le feu vert.

Egim, c’est le nom de l’école qui va disposer des filières d’enseignement sur les nouvelles technologies, le système et réseau informatique, les télécommunications, le développement informatique, la gestion des entreprises. Devant la presse, Ben Cheikh Ahmed a précisé que l’école est non seulement autorisée mais aussi accréditée. Les diplômes seront délivrés par le ministère de l’enseignement supérieur marocain. A partir de la prochaine rentrée , Ben Cheikh a expliqué que les frais d’inscription et les frais mensuels pour la première année seront de 150 euros. «Il y aura une réduction de 50 euros pour l’étudiant comorien», a-t-il prévu.

Réduction pour les comoriens

L’établissement accueillera non seulement des bacheliers, mais dispose aussi, des formations techniques pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir leur baccalauréat. «A partir de l’année prochaine, j’aimerais que l’école dispose des formations de la filière médecine pour former des infirmiers, des aides-soignants mais aussi des sages-femmes car bientôt nous aurons besoin de ce genre de profils pour notre nouveau centre hospitalier El-maarouf», a-t-il avancé.Ben Cheick Ahmed, qui dit connaitre parfaitement le Maroc comme sa poche pour y avoir travaillé plusieurs années, compte mettre en place une stratégie visant à faciliter les démarches de ces compatriotes. Avec son agence située à Bandamadji Itsandra, le jeune entrepreneur compte accompagner les étudiants sur la demande de visa, l’obtention du billet de voyage et une fois sur place, il s’engage à accueillir les étudiants depuis l’aéroport jusqu’à leurs domiciles.

Conscient des retards que peuvent enregistrer quelques étudiants en attente des délibérations des examens nationaux, le jeune comorien a pris rendez-vous avec les responsables du ministère de l’éducation pour échanger sur ce sujet. «Il arrive parfois que des étudiants arrivent en retard aux Maroc car les examens nationaux ont pris du temps avant d’être proclamés. C’est quelque chose que je compte aborder avec les autorités comoriennes», a-t-il assuré. Le directeur général d’Egim compte poursuivre ses activités dans les années à venir avec le rêve de venir investir aux Comores avec des projets comme l’ouverture d’une école de pêche, une usine d’élevage de poulet entre autres.