Le directeur général de la démographie et statistiques sociales (Dgdsc) à l’Institut national de la statistique et des études économiques et démographiques (Inseed), Bastoine Msoma, s’est félicité «du bon déroulement de l’enquête par grappe à indicateurs multiples (Mics) sixième génération» organisée ces dernières semaines auprès de 6.800 ménages répartis dans les îles : 1360 à Moroni, 1360 à Mwali, 2040 à Ndzuani et 2040 pour le reste de l’île de Ngazidja.L’objectif de cette enquête est de faire un diagnostic sur le bien-être de la population en particulier sur les conditions de vie dans les secteurs de l’éducation et de la santé, selon le Dgdsc et coordonnateur technique de l’enquête.
La troisième enquête après celles de 2000 et de 2012
Dans un entretien accordé à Al-watwan, la semaine dernière, au siège de l’Inseed, Bastoine Msoma fera savoir que les enfants de 0 à 17 ans et les hommes et femmes de 15 à 49 ans sont les principales cibles de l’enquête. Celle-ci est la troisième réalisée dans le pays après la première génération de l’an 2000 et celle de 2012.Cette enquête a été commandée par le gouvernement et d’autres partenaires pour pouvoir réajuster leurs politiques de développement en tenant compte des réalités nouvelles des différentes couches de la société. L’opération a mobilisé 120 jeunes enquêteurs formés par l’Inseed et déployés sur l’ensemble du territoire. L’enquête se fait en trois étapes et devrait être clôturée en juillet 2023. La dernière étape est en cours. Il y a la phase de la conception et la documentation de l’enquête, la collecte des données sur le terrain, l’analyse et la dissémination ainsi que la diffusion des résultats.
Bastoine Msoma rassure que le document du projet prévoit une exploitation et un traitement des données au début de l’année prochaine. Satisfait du déroulement de l’enquête, ce cadre de l’Inseed ajoutera que durant les trois mois d’enquête sur le terrain aucun refus n’a été enregistré dans les ménages sélectionnés. «Car nous avons mené une série de campagnes de sensibilisation auprès des responsables communautaires pour faciliter le travail de nos enquêteurs», insiste-t-il avant de faire savoir «certaines réticences enregistrées seulement dans les capitales» du pays.
