Un atelier de revue à mi-parcours de la mise en œuvre des recommandations de l’Examen périodique universel (Epu) de 2019 s’est tenu mardi dernier au Golden Tulip en présence du secrétaire général adjoint du ministère de la justice, du coordinateur du projet Epu, du délégué aux droits de l’Homme et des représentants des différents ministères et institutions de l’Etat.

Cet atelier organisé par le ministère de la justice en charge des droits de l’homme avec l’appui technique du haut-commissariat des Nations-unies aux droits de l’Homme avait comme objectif d’évaluer l’examen de 2019 et se préparer sur celui de 2024.Le coordinateur national du projet examen périodique universel aux Comores, Attoumani Ali, a fait savoir qu’un atelier de formation et de renforcement de capacités sur le système international des droits de l’Homme a eu lieu en septembre dernier.

177, 163 puis 44 recommandations

“Cet atelier a donc fourni les informations, les outils et la méthodologie aux membres du comité international d’élaboration des rapports et de suivi(Cimers) pour permettre à l’Etat de répondre à ses obligations en ce qui concerne l’élaboration des rapports en matière de droits de l’Homme”, a-t-il introduit avant de faire savoir que le Haut-commissariat des Nations-unies aux droits de l’Homme évalue tous les quatre ans l’examen périodique universel (Epu). À chaque examen, les Nations-Unies soumettent des recommandations spécifiques à chaque pays.

Les Etats examinent les recommandations et se prononcent sur leur pertinence dans la société, leur degré d’appropriation par le pays et le calendrier de mise en œuvre en fonction de leur niveau d’applicabilité. “Nous sommes réunis ici pour la revue à mi-parcours de l’Epu qui s’organise tous les quatre ans à Genève. En 2019, les Comores ont participé à cette grande rencontre internationale, il y a eu 177 recommandations émises à l’Union des Comores mais après études et synthèses elles sont réduites à 163 puis à 44.

Ces dernières concernent tous les secteurs de l’Union des Comores”, a-t-on expliqué. “Cet exercice va nous permettre de dresser un premier bilan sur les réponses données aux recommandations acceptées mais aussi de tracer les grandes lignes des étapes futures à réaliser dans le cadre de ce processus”, a-t-il détaillé. Pour sa part, Kassim Moegni, délégué général aux droits de l’Homme auprès du ministère de la Justice est revenu sur le séminaire international tenu au Maroc les semaines passées. 
“Ce séminaire de deux jours a regroupé 23 pays dont l’Union des Comores et s’est penché sur les mécanismes nationaux d’élaboration des rapports, de mise en oeuvre et de suivi dans le domaine des droits de l’Homme”, a-t-il souligné.

Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)