La responsable du jardin «Le Camélia» a ouvert samedi 10 décembre 2022 à Moroni, sa 3ème édition du «Marché aux plantes» en collaboration avec les entreprises individuelles du domaine, des fleuristes, les pépiniéristes et le centre national horticole de Mvuni.L’objectif de ce marché est, selon les initiatrices «de vendre les plantes, mais aussi d’inciter les visiteurs à s’intéresser au domaine floral». Plus d’une dizaine de stands de différentes des plantes et des produits dérivés des plantes des entreprises individuelles, des fleuristes, et des pépiniéristes sont exposés dans ce marché. Au cours de sa visite, la gouverneure de l’île de Ngazidja, Mhoudini Sitti Farouata, a encouragé cette initiative. «Je vous remercie en vous disant de multiplier les efforts car on voit une évolution, et cela est parmi l’émergence envisagée, particulièrement l’entreprenariat de la femme comorienne et nous croyons avoir structuré ces initiatives afin de les vendre à l’extérieur mais aussi d’être reconnus dans l’Océan indien et dans le monde entier», a-t-elle déclaré.
«Les produits locaux 100% comoriens»
Pour sa part, Nayane Ahmed, vendeuse de la boutique «Noolyah» a fait part de ses produits. «Nos produits sont basés sur les produits locaux 100% comoriens, on a la vanille, le coco, l’ylang-ylang, le gingembre et l’aloe vera, tous nos produits sont basés sur ces produits bio, qui sont faits pour hydrater la peau, pour ceux qui en ont des tâches, les pellicules de peau, les boutons, et j’appelle les gens à éviter les produits chimiques qui ont des conséquences néfastes à la peau», a-t-elle indiqué avant de faire savoir qu’en deux ans d’existence la société enregistre «pas mal de clients».
À son tour, Mohamed Ali Charifa, gérante du jardin «Le Camélia», organisatrice de cet événement, a évalué les activités, soulignant qu’il y a une évolution par rapport aux éditions précédentes. «La troisième édition du «Marché aux plantes» se déroule bien, nous sommes satisfaits des résultats parce que nous avons eu beaucoup de visites de clients, des gens passionnés du domaine mais aussi la visite de la gouverneure qui est venue pour nous encourager, parce que comme vous le voyez nous avons invité d’autres gens du métier, des pépiniéristes, fleuristes et même des gens qui font la transformation des plantes pour avoir des produits dérivés tels que le savon et les huiles.
C’est une expérience très encourageante en termes d’échanges et de contact donc c’est positif pour moi», a-t-elle souligné. La gérante ajoutera : «c’est un secteur très promoteur parce que la thématique d’actualité à l’échelle mondiale, c’est la préservation de l’environnement auquel nous sommes directement liés, l’environnement c’est notre faune et flore, si nous intervenons dans le domaine florale c’est pour faire préserver les espèces de plantes qui sont en disparition, mais aussi pour faire intervenir d’autres plantes de l’étranger qui sont aptes à faire améliorer nos prestations. C’est un échange fructueux, nous espérons que dans les prochaines éditions, nous inviterons nos frères et sœurs des îles qui sont dans le métier», a-t-elle détaillé.
Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)