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Fahmi Said Ibrahim devant la presse I «Le respect de la tournante est impératif pour la stabilité de notre pays»

Fahmi Said Ibrahim devant la presse I «Le respect de la tournante est impératif pour la stabilité de notre pays»

Société | -   Chamsoudine Said Mhadji

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L’ancien ministre Me Fahmi Said Ibrahim s’est exprimé sur plusieurs sujets d’actualité. Il a exprimé son désaccord sur «les rumeurs de réforme» en l’air de la constitution en insistant sur «le respect de la tournante en 2029 à Ndzuani et en 2039 à Mwali».

 

L’ancien ministre et candidat à la présidentielle de 2016, Me Fahmi Said Ibrahim, a convié la presse, mardi 2 septembre, dans son cabinet. Il a abordé plusieurs sujets d’actualité. Il a d’abord parlé «des rumeurs d’un projet de réforme constitutionnelle». Pour l’ancien ministre de la justice, le débat en question ne devrait pas avoir lieu. «Les vrais débats qui intéressent les Comoriens actuellement c’est la vie chère, l’échec des examens et des difficultés qui frappent le secteur de l’éducation, les problèmes sanitaires, l’injustice, les manques d’infrastructures, la crise économique et non la réforme constitutionnelle. J’invite les politiciens de notre pays à poser les vrais débats.

Les réformes de la constitution ne changeront pas notre pays. Apres 50 ans d’indépendance, nous ne pouvons pas continuer à débattre sur des réformes constitutionnelles à répétition», a-t-il souligné. Il a insisté sur le respect de la tournante. «J’ai toujours dit qu’il y a un enjeu de réconciliation nationale. On ne peut pas y avoir une vraie réconciliation dans notre pays, si nous ne respectons pas la tournante.» Me Fahmi Said Ibrahim indique que «le combat du respect de la tournante est un combat pour tous les comoriens des quatre îles.. L’ancien ministre des Affaires étrangères, Fahmi Said Ibrahim a réagi sur la question de l’île comorienne occupée de Mayotte. «La question de Mayotte doit être inscrite à nouveau à l’ordre du jour des débats de l’Assemblée générale des Nations unies.

La question de Mayotte à l’Onu

Nous n’avons pas d’autres alternatives. Nous ne pouvons pas continuer le dialogue avec la France. Il faut renvoyer le sujet à l’Onu. Je ne dis pas de rompre nos relations avec la France, mais nous devons être fermes sur cette question de Mayotte. Il faut que la France respecte les résolutions des Nations-unies qui affirment que Mayotte est comorienne». Sur la question des mesures de contrôle d’identité et des interpellations des étrangers en situation irrégulière, Me Fahmi Said Ibrahim montre que la vraie question c’est le travail de ces étrangers. «J’ai toujours dit que ce n’est pas normal qu’on laisse des étrangers venir commercer dans nos marchés en vendant des brochettes, des poissons, des légumes et des petits commerces informels. Les étrangers doivent investir en créant des entreprises, des usines et autres grands projets d’investissement».

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