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Fait divers-Fumbuni I Une dame décédée à l’intérieur de sa maison en feu

Fait divers-Fumbuni I Une dame décédée à l’intérieur de sa maison en feu

Société | -   Nourina Abdoul-Djabar

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Les circonstances exactes de l’incendie n’ont pas été suffisamment élucidées. Un gaz combustible serait la cause de ce qui s’apparente à un feu domestique accidentel. La victime, vendeuse de carburant, s’était retranchée aux toilettes pour échapper aux flammes. Mais elle suffoque à cause du brasier et de l’immense nuage de fumée qui rendait impossible toute tentative d’auto-sauvetage. Décédée, elle sera admise à l’hôpital de Fumbuni pour la toilette mortuaire.

 

Une dame, originaire de Fumbuni au sud de Ngazidja, du nom d’Assiata Mdiladji, est décédée ce samedi 21 janvier dans sa résidence après un incendie visiblement accidentel qui s’est déclenché en milieu d’après-midi. Mère de 4 enfants et grand-mère, Assiata Mdiladji vient de rejoindre son seigneur. Joint au téléphone par Al-watwan, un proche de la famille, sous le choc, n’arrive toujours pas à comprendre ce qui s’est réellement passé. La seule information livrée est l’activité exercée par la regrettée. "Je sais qu’elle vendait du carburant.

 

Je ne sais pas ce qui s’est passé", a-t-il souligné avant de se rappeler qu’un proche de la famille avait essayé d’allumer vraisemblablement une gazinière. "On ignore ce qui s’est passé mais le feu a éclaté tout d’un coup", a ajouté notre interlocuteur. La maison d’un seul étage était habitée par la vielle dame et des membres de sa famille comme sa fille et ses petits-enfants. Les occupants habituels, logés à l’étage y ont échappé, via la terrasse, alors que ceux qui se trouvaient en dessous ont pu être secourus à l’exception d’Assiata Mdiladji qui s’était retranchée aux toilettes.

 

La dame suffoque à cause du brasier et de l’immense nuage de fumée qui rendait impossible toute tentative d’auto-sauvetage. Elle rendra l’âme quelques minutes après. Décédée, elle sera admise à l’hôpital de Fumbuni pour la toilette mortuaire. A l’heure où nous écrivons ces lignes (samedi à 16h), des hommes se relayaient à la maison familiale pour les traditionnelles présentations des condoléances mais aussi comprendre les causes de cet incendie mortel.

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