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Fait-divers I Un câble électrique a pris feu à Fumbuni

Fait-divers I Un câble électrique a pris feu à Fumbuni

Société | -

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Les habitants avaient signalé des étincelles sur ce câble en temps de pluie, mais à chaque fois, les agents de la Sonelec (Société nationale de l’électricité) venaient colmater avec des morceaux de fil, juste pour une à deux semaines, le temps que les commerçants et les habitants reprennent confiance, et le même scénario se répète.

 

Un vieux câble électrique (il aurait atteint 40 ans), qui avait déjà été troué par le cyclone Kenneth, mais qui continue quand-même d’alimenter les quartiers de la zone littorale de Fumbuni, a pris feu le dimanche dernier. L’incendie a depuis, plongé cette zone dans le noir. Le feu s’est heureusement éteint aussitôt que le courant s’est coupé, et on ne déplore aucun dégât, à part le traumatisme moral qui affecte les habitants depuis cet incident.


Selon un temoin, à de nombreuses reprises, les habitants de cette partie de la ville avaient signalé des étincelles sur ce câble en temps de pluie, mais à chaque fois, les agents de la Sonelec (Société nationale de l’électricité) venaient colmater avec des morceaux de fil, juste pour une à deux semaines, le temps que les commerçants et les habitants reprennent confiance, et le même scénario se répète. Ali Boinaheri, un responsable de la ville, s’est rendu lundi aux environs de 9 heures au bureau local de la Sonolec pour connaître les raisons du retard pris par cette dernière pour résoudre ce cas d’urgence.


Mais à sa grande surprise, il a appris que le bureau local n’a été informé de cette panne qu’à 18 heures par des habitants. « Je suis choqué de constater que jusqu’à présent, aucune manœuvre n’est engagée pour trouver une solution urgente pour réalimenter cette zone », déplore-t-il. Selon le témoignage d’un agent de la société en question, le réseau électrique de cette zone aurait dû être changé depuis le passage du cyclone Kenneth par l’intermédiaire de la société Innovent, mais le dossier est resté sans suite. Par conséquent, les agents n’ont d’autre choix que d’utiliser les moyens rudimentaires à leur disposition pour dépanner les citoyens.

                                                Par Saïd Toihir

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