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Fait divers I Un homme a perdu ses deux mains après la manipulation d’un appareil de climatisation

Fait divers I Un homme a perdu ses deux mains après la manipulation d’un appareil de climatisation

Société | -

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«Cet enseignant manipulait un appareil de climatisation branchée à une prise qui lui a coûté ses deux mains, une blessure à la cuisse gauche, l’œil droite et des plaies au niveau du ventre», explique Hadji Djoumoi, chirurgien orthopédiste au Chn El-Maarouf.  «Il a dévissé la machine dans le but de la réparer. Celle-ci a explosé et a causé le drame», explique le médecin qui ajoute que le patient était conscient à son arrivée à El-Maarouf.

 

Kaambi Abdou Ahmad, natif de Batsa ya Mitsamihuli, résidant à Moroni « Rue Elbak », enseignant à l’Université des Comores, a été admis aux urgences du Chn El-Maarouf dans un état critique dans la soirée du vendredi 4 janvier. Le patient a perdu deux mains après la manipulation d’un appareil de climatisation. Le lendemain, le médecin traitant, Hadji Djoumoi, est revenu sur les faits. Il a dans un premier temps fait savoir que «le patient est dans un état stable au service de réanimation de l’hôpital». 

Un dégât imprévisible

Cet enseignant de l’Udc était chez lui au moment des faits. Kaambi Abdou Ahmad a un appareil de climatisation. Il avait essayé de l’allumer, d’après ses témoignages livrés au médecin. Lappareil toujourrs branché à la prise ne marchait pas, mais sa manipulation répétée entrainera un drame. «Il a démonté l’appareil afin de le réparer mais celui-ci a explosé et a causé le drame», explique le médecin qui ajoute que l’homme était conscient à son arrivée à El-Maarouf. Suite à cet accident, l’enseignant a été grièvement blessé. «Navré de vous annoncer qu’il a perdu ses deux mains, la cuisse gauche est blessée, l’œil, et des plaies au niveau du ventre», précise le chirurgien orthopédiste. Malgré ce drame, le docteur assure que Kaambi Abdou Ahmad se montre courageux et tente de «rassurer sa famille sous le choc». 


«Le plus dur était hier soir quand ils sont arrivés aux urgences. La famille était affolée. Heureusement que les agents du Cosep étaient présents et ont fait un très bon travail. Grâce à leur rapidité et leur professionnalisme, l’homme a pu survivre, grâce aussi à la présence du médecin urgentistes» se réjouit le chirurgien. Le médecin conseille aux gens de «rester vigilants en voulant réparer devieux appareils surtout à la maison ou dans les mosquées. On voit des ventilateurs qui ne tiennent pas, certains peuvent lâcher à tout moment. Et on ignore qui assure la maintenance», dit-il.

Nourina Abdoul Djabar

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