La ville de Mutsamudu et toute l’île de Ndzuani se sont réveillées très choquées et dans une grande tristesse ce lundi 27 juin, en apprenant la mort de Sitti-Hafsoi Dhoiffir, dans des circonstances qui ne laissent plus de doute quant à la thèse du meurtre. Selon la version des faits la plus répandue, elle a été retrouvée dans sa résidence privée sise dans la cour du Johanna Livingston Hôtel, grièvement blessée, probablement à l’arme blanche, puis a été transportée aux urgences de l’hôpital de Hombo, où elle succombera à ses blessures peu de temps après.Elle a été inhumée le même matin, à Mutsamudu.
Jusqu’en milieu de journée, aucune déclaration officielle du parquet de Mutsamudu n’a été faite au sujet de ce drame, mais des enquêteurs de la gendarmerie nationale se sont rendus sur le lieu du crime présumé, l’ont scellé et ont arrêté le gardien. Plusieurs personnes ont été également arrêtées par la gendarmerie. Les enquêteurs ont de même trouvé, sur ce lieu, des souliers abandonnés, qui pourraient appartenir au présumé voleur et meurtrier. Car il semble qu’en plus de l’agression mortelle, de l’argent et un téléphone mobile ont également été dérobés.
La victime était l’épouse d’Abdoulhaffar Maanfou, commerçant et propriétaire du Johanna Livingston Hôtel. Ce dernier se trouvait dans l’île de Mayotte au moment des faits. Il convient de noter que ce drame survient à la date de l’ouverture de la deuxième session des assises de cette année, au palais de justice de Mutsamudu, lesquelles jugeront, pendant quatre jours, trois hommes inculpés d’agression sexuelle, et un quatrième accusé de viol, enlèvement et meurtre.