Le corps sans vie de Mohamed Adjilani, célibataire de 28 ans natif de Tsinimwapanga ya Mbadjini, a été retrouvé sans vie hier matin vers Pvanambwani sur le rivage. Avant d’être rendu à sa famille proche, le corps a été conduit à l’hôpital El-Maarouf.
Sur place, pour s’enquérir de l’état du corps, le chef du Service des urgences, le docteur Djabir Ibrahim a dit qu’il ne pouvait «rien dire sur ce cas-là». «On n’a pas examiné le corps. On a juste procédé à un changement d’ambulance et le corps a été rendu à sa famille pour l’enterrement», a-t-il expliqué.
Le corps en un état de décomposition avancée
Toutefois, joint au téléphone, le directeur de la Sécurité civile a fait savoir que selon les sapeurs-pompiers qui ont transporté le cadavre, le corps a été retrouvé dans un état de décomposition avancée, «mais aucune marque de blessure n’a été relevée». «Il s’agirait d’une mort aux traits accidentels et non criminels», confie-t-il.
Mardi vers 15 h, le directeur général de l’Agence nationale de la gestion des déchets (Angd), Oussoufa Mze s’est exprimé sur Comores Dunia Web pour signaler la disparition de ce dernier. Le directeur général expliquera que selon le communiqué fait par sa famille, Mohamed Adjilani n’était pas retourné chez lui depuis mardi matin quand il s’est rendu au travail.
Il affirme que le défunt a supervisé des travaux réalisés à la présidence jusqu’aux environs de 12h du mardi. «Mardi, Mohamed Adjilani était superviseur de l’équipe qui travaillait à la présidence ce jour-là», dit –il en poursuivant : «il s’y est rendu le matin et y est parti vers 12 h.
Il est monté sur une moto-benne de la mairie de Moroni qui se charge de la collecte des déchets. Nakib qui conduit cette moto dit l’avoir déposé vers la Meck d’Ikoni. Depuis, personne n’a eu de ses nouvelles», regrette-t-il en ajoutant que ceux qui souhaitaient l’appeler tombaient toujours sur sa messagerie.
Adabi Soilihi Natidja