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Filets sociaux de sécurité I Un rapport jugé prometteur sur la protection sociale et la réduction de la pauvreté

Filets sociaux de sécurité I Un rapport jugé prometteur sur la protection sociale et la réduction de la pauvreté

Société | -

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Le Projet filets sociaux de sécurité (Pfss) a récemment publié un rapport qui s’est avéré prometteur en ce qui concerne la protection sociale aux Comores. Dans le cadre des activités liées à la clôture de ce projet, afin de laisser place au nouveau Projet de filets sociaux de sécurité Résilient et réactifs aux chocs (PFSS-RRC), un atelier d’échange a eu lieu le 4 octobre à Itsandra.


En réaction à l’apparition de la pandémie de Covid-19, le Pfss a alloué 6,5 millions de dollars au gouvernement comorien pour faire face aux problèmes socio-économiques. Cette allocation visait à fournir aux communautés et aux ménages bénéficiaires les moyens nécessaires pour réaliser des activités « Argent contre travail » (Act), des activités de redressement et de réinsertion socioéconomique (Arse), ainsi que la réhabilitation et la reconstitution des infrastructures de base communautaires (Idb).

118 villes et 10 290 ménages

Selon le coordinateur du projet, Ibrahima Ahamada, le Pfss a pour objectif de réduire la pauvreté des ménages bénéficiaires en leur fournissant des moyens financiers et en les formant pour développer leurs projets de manière durable. Cela peut également avoir un impact positif sur les ménages témoins. Il a rappelé qu’entre 2015 et 2019, le projet avait été mis en œuvre dans 69 villes, bénéficiant à 4 290 ménages qui étaient impliqués dans l’agriculture, la production de pépinières, de compost, et d’autres activités bénéfiques, entraînant une évolution significative dans ces domaines.

 

Lors de cet atelier, une vidéo illustrative a montré l’engagement actif des femmes leaders formées par le Pfss, qui ont partagé leur savoir-faire avec d’autres femmes de leur communauté. Par exemple, Hadidja Ali, une bénéficiaire du fonds de résilience, a pu acheter et élever des vaches, tandis que Zalhata Djoumoi a pu planter des bananiers dans son champ. Selon ce rapport, les ménages bénéficiaires ont ressenti une amélioration de leurs besoins et sont en voie de sortir du seuil de la pauvreté. Les transferts monétaires octroyés ont permis, selon toujours le rapport, de réduire de 14 points le taux de pauvreté, facilitant ainsi la création de plus de 14 000 emplois informels.


Selon Ibrahima Ahamada, entre 2020 et 2023, 118 villes et 10 290 ménages ont bénéficié de ce fonds. De plus, 60 écoles et 60 citernes ont été construites, et des projets d’élevage de poules et d’autres initiatives ont été lancés afin de permettre aux femmes de prendre en main leur propre vie et celle de leurs enfants.

Par Saïd Toihir

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