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Foire Made in Comores I Une occasion pour valoriser l’artisanat comorien

Foire Made in Comores I Une occasion pour valoriser l’artisanat comorien

Société | -

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La troisième édition a levé ses rideaux hier, mercredi, au foyer des femmes de Moroni. Organisée par la Chambre de commerce, d’industrie et de l’Artisanat en partenariat avec le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, elle se tiendra jusqu’à la fin mois de ramadhwani.

 

La Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat en partenariat avec le ministre du Tourisme et de l’artisanat a ouvert la 3e édition de la foire artisanale, “Made in Comores”, hier mercredi au foyer des femmes à Moroni avec, pour entre autres objectifs, de promouvoir l’artisanat comorien.

Plusieurs habits traditionnels ont été mis à l’honneur : kofia brodés à la main, djoho, dragila, sac fait à base de tissus traditionnels, portes sculptées ainsi que couture moderne de robes de soirée en tissus traditionnels. On y retrouve également des produits agro-alimentaires notamment la farine de sagou, de maïs, et du poudre de cannelle, des noix de muscade ainsi que du curcuma.


Dans son discours d’ouverture, le président de la Ccia, Ali Idjihadi, a expliqué que l’objectif était de “promouvoir l’art comorien dans toutes ses formes”, avant de souhaiter que cette foire soit organisée trois fois par an pour valoriser le talent des personnes engagées dans ce secteur puisque, selon lui, cette exposition s’inscrit dans le cadre de la promotion du secteur privé. 


Pour sa part, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Houméd M’saidié, a salué les artisans comoriens pour leur “créativité”. Il a émis le souhait que pour les prochaines éditions, ces expositions soient organisées également à Ndzuani et Mwali, afin de valoriser et promouvoir l’artisanat national dans ses îles et que l’Uccia ouvre une salle dans laquelle seraient en permanence exposés ces produits locaux afin de les valoriser.


Par la suite, le représentant des artisans, Saïd Halidi Maoulana, a remercié les organisateurs de la foire pour avoir pensé à leurs produits surtout en cette période de Covid19 qui a impacté toute l’activité. A son tour, le styliste Abouhanifa Idjihadi a salué l’idée de cette la foire car, pour lui, c’est l’occasion de de vendre leurs produits et de faire valoir leur savoir-faire. “Dans peu de temps, avec leur soutien, au lieu de confectionner un ou deux dragila ou deux robes de mariés, l’on pourrait produire plus jusqu’à les exporter”.

Adabi Soilihi Natidja

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