Les raisons des intempéries sont dues à l’action anthropique sur la nature avec notamment la déforestation sauvage et anarchique, entre autres, contribuant à l’accélération du phénomène des changements climatiques.
Pour faire face les pouvoirs publics ont pris quelques mesures d’atténuation dont des canaux devant évacuer les eaux des hauts quartiers vers le littoral et une autre canalisation a été édifiée pour les mêmes raisons le long de l’artère principale.
Mais celle-ci n’est jamais entretenue et se trouve ensablée et les eaux qu’elles sont censées évacuer se déversent sur la voie publique entrainant des difficultés de circulation et endommageant la chaussée bitumée.
Les autres canalisations pourtant plus grosses donc devant évacuer d’énormes quantités d’eau de ruissellement ne sont pas mieux loties car devenues tout simplement la poubelle des hauts quartiers. Elles se transforment tout simplement en un égout à ciel ouvert pour charrier toutes sortes de débris qui vont avoir du mal à passer sous certains ponts comme celui qui jouxte la Place de l’Indépendance non édifiée pour le passage d’objets solides qui vont les boucher en laissant par-dessus bord les trombes d’eau et les déchets.
Prendre de véritables mesures de prévention
Il ressort que le civisme des citoyens fait défaut avec la transformation des objectifs des canalisations et un effort doit être fait à l’endroit de la population pour un changement de comportements. A cela s’ajoute le nécessaire gestion des déchets car il est bien beau de demander la population de faire preuve d’un peu de civisme mais il faut lui offrir une alternative pour leurs ordures.
Auparavant c’étaient les travaux publics en charge de l’entretien de tout ce qui touche à l’entretien de la route, qui s’occupaient de l’entretien des canalisations, notamment les caniveaux. De nos jours cette mission est dévolue à la commune qui comme on le sait a reçu des compétences mais pas des moyens pour leur mise en œuvre, et Fomboni n’échappe à cette règle commune à toutes les communes du pays.
Et comme un malheur n’arrive jamais seul, l’unique camion-benne de la mairie est tombé en panne depuis quelques temps rendant encore plus compliquée l’opération de nettoyage de la ville.
Face à l’urgence, l’Etat a dû déployer des éléments de l’armée disposant pour toiletter la ville mais il s’agit d’une mesure palliative et une véritable politique pour la ville de Fomboni se fait pressante. Mais comme dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir, et des véritables mesures de prévention doivent être prises pendant qu’il est temps en attendant les prochaines pluies.
