La nouvelle agence de co-working, Comor’Lab, située à Moroni-Maluzini, a organisé samedi dernier une formation sur les techniques de présentation de projets «pour convaincre des investisseurs et partenaires en 3 minutes». Le pitch est une manière de «présenter brièvement son projet». Il sert, selon les organisateurs, à accompagner les jeunes entrepreneurs à mieux défendre leurs idées pour avoir un bon investisseur dans son startup. Il s’agit d’une technique qui sert à coacher le jeune entrepreneur à connaitre et à maîtriser les bases de persuasion devant les partenaires et investisseurs.
A cette occasion, la consultante Tic, facilitatrice globale startup et formatrice, Zakiya Burora, a, dans son exposé, expliqué la différence entre «startup et entreprise». Pour elle, le premier terme vient se focaliser sur les propositions d’un jeune entrepreneur par rapport à son quotidien et cherche des solutions aux problèmes. «Le jeune porteur de projet avant d’entrer dans le monde de l’entreprenariat, cherche les moyens possibles pour présenter son idée dans un milieu qui répond à ses attentes» explique la formatrice selon qui «cette formation offre l’opportunité aux jeunes porteurs de projets de sortir dans leurs zones de confort et pour pouvoir échanger les différentes parties de son projet avec une méthodologie convaincante». Celui-ci a, toujours, à en croire Zakiya Burora, besoin d’un bon encadrement pour mettre en place un plan d’action pour persuader un jury de professionnels.
La formation a été également l’occasion pour la consultante de parler du «Global startup week-end women». Il s’agit d’une autre organisation qui permet aux jeunes entrepreneuses de se préparer à construire et à mieux gérer leurs entreprises. Cette nouvelle option sera présentée en septembre prochain. «Global startup week-end women est une occasion pour les jeunes entrepreneures d’exposer et partager leurs projets sur un délai de trois jours et rencontrer des différentes expériences» a déclaré Zakiya Burora. Les participants ont clôturé l’évènement par des échanges et des propositions d’idées sur leurs projets respectifs.
Ramlati Moegni Bacar,
stagiaire