Le programme d’appui à la formation et à l’insertion professionnelle « Msomo na Hazi » a été lancé hier à l’hôtel Le Retaj à Moroni en présence du ministre de l’Emploi, Dr Takidine Youssouf, de son collègue de l’Economie, Mze Aboudou Mohamed Chanfiou et du représentant de l’Union européenne aux Comores, Pierre Beziz. Le ministère de l’Education nationale, représenté par son directeur de cabinet, le ministre des Finances, ordonnateur national du Fonds européen de développement (Fed), le commissaire général au plan, des directeurs et secrétaires généraux et des représentants des partenaires techniques et financiers ont aussi répondu présents à cette cérémonie.
Quatre tables rondes sont prévues du 23 au 24 février. Les participants aborderont plusieurs thématiques axées sur la mise en réseau des acteurs, l’insertion professionnelle, les thèmes transversaux et le partage. Le lancement officiel des opérations est prévu le 1er mars sous le parrainage du chef de l’Etat, Azali Assoumani.
Identifier les priorités
Le représentant de l’Union européenne aux Comores, Pierre Beziz, a fait savoir que le projet vise à assurer l’insertion des jeunes dans le marché du travail grâce à une gamme d’offres de formations techniques et professionnelles. “Nous investissons massivement pour cela, en réponse aux priorités politiques des Comores déclinées dans le plan Comores émergent, dans le but de favoriser les jeunes car les jeunes d’aujourd’hui sont les Comores de demain”, a-t-il indiqué.“Nous visons à mieux répondre aux besoins des entreprises, former des jeunes pour répondre aux besoins du secteur privé des entreprises et les former aux métiers de demain.
Ce séminaire est l’occasion de réunir l’ensemble des acteurs de la formation professionnelle, qu’ils soient de l’éducation, du secteur privé et de la société civile pour identifier les actions et les priorités à mener dans les prochains mois”, a encore ajouté Pierre Beziz.Le représentant de l’Union européenne aux Comores s’est dit satisfait de la mobilisation de tous les acteurs principaux pour soutenir ce plan de soutien à la jeunesse. “Les jeunes ont des choses à dire sur leur avenir, des choses à proposer sur leur insertion professionnelle”, a-t-il souligné.
Des filières professionnelles dans le système
De son côté, le directeur de cabinet du ministre de l’Education, Dr Mbaraka Abdallah Charif, a justifié “la pertinence du projet” en rappelant le chantier en cours visant à introduire des filières techniques dans le système pour répondre aux besoins du pays.“C’est un programme très important dans la mesure où jusqu’à nos jours, notre système éducatif donne plus d’importance à l’enseignement général et on a tendance à oublier que dans un pays, il faut l’enseignement général et l’enseignement technique et professionnel.
Nous sommes dans une phase d’appropriation et de mise en place de projet pour réaliser l’enseignement technique et professionnel et c’est une phase très importante parce que nous avons les ressources humaines pour réaliser ce projet”, a-t-il expliqué. Et de préciser que les partenaires seront les bienvenus.“Nous avons les partenaires que ce soit l’union européenne ou la coopération française qui sont prêts à nous aider et à nous appuyer dans ce projet. C’est pourquoi nous avons décidé de réaliser ce projet sous l’égide du ministère de l’éducation”, s’est réjoui Dr Mbaraka Abdallah Charif.